Africa-Press – Côte d’Ivoire. Les acteurs frontaliers ivoiriens et burkinabé ont convenu, à l’issue d’une rencontre, du mercredi 14 au jeudi 15 juillet 2022, à l’hôtel Thomson Bondoukou, notamment de renforcer la coopération transfrontalière, la sécurité et le renseignement territorial entre les régions du Sud-ouest du Burkina Faso et du Bounkani en Cote d’Ivoire.
Pour les autorités des départements de Doropo et de Bouna et celles des provinces de Poni et Numbiel au Burkina-Faso, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des acteurs frontaliers, l’ouverture de la frontière terrestre de la Cote d’Ivoire et l’accélération du processus de matérialisation de la frontière sont primordiaux.
” Apres avoir épuisé tous les points inscrits a l’ordre du jour, les deux Parties se sont engagées a mettre en œuvre toutes les recommandations pour le bien-être des populations frontalières et de leurs circonscriptions administratives”, précise le communiqué final de cette concertation bipartite.
Le préfet de Bouna, Kpan Droh et le haut-commissaire de la province de Poni, Doamba Antoine, au nom de la délégation burkinabé ont affiché leur détermination à faire de la consolidation de l’axe Abidjan Ouagadougou, une priorité pour que les deux pays.
L’agenda 2063 de l’Union africaine recommande en son volet gestion des conflits que les pays qui partagent les frontières artificielles au niveau sous régional soient en mesure de créer un cadre de concertation permanent inclusif afin de parvenir à une entente mutuelle, rappelle-t-on.
Le 30 juillet 2014 à Ouagadougou les deux gouvernements avaient également signé un accord cadre qui institue des rencontres périodiques de concertation entre les autorités frontalières et administratives des deux pays.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des projets, « Renforcer la Sécurité et la cohésion sociale aux frontières Nord de la Côte d’Ivoire » (RECOSOC) et « Consolidation de la paix dans la zone frontalière du Nord-Est de la Côte d’Ivoire, par le biais d’une gestion participative et planifiée des ressources naturelles » (PBF GPRN).
La rencontre de Bondoukou est financée par le Gouvernement du Japon et le Fonds du Secrétariat des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF).
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