Les avocats de Soro dénoncent « un simulacre de procès » contre leur client en Côte d’Ivoire

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Les avocats de Soro dénoncent « un simulacre de procès » contre leur client en Côte d’Ivoire
Les avocats de Soro dénoncent « un simulacre de procès » contre leur client en Côte d’Ivoire

Africa-PressCôte d’IvoireLes avocats de Guillaume Soro ont dénoncé mardi « un simulacre de procès » contre l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, poursuivi avec 19 proches « pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat » et annoncé avoir « saisi les juridictions internationales » afin de contester « ces atteintes aux droits » de leur client, à la veille d’un procès à Abidjan.

« Le collectif des Avocats tient à dénoncer par le présent communiqué le simulacre de procès résultant de l’ordonnance de renvoi en cause, et a saisi les juridictions internationales afin de contester ces atteintes graves aux droits fondamentaux de M. Soro et de ses proches », ont écrit Maîtres Affoussy Bamba et Robin Binsard, au nom du collectif des avocats.

Les avocats ont évoqué des « Incohérences » dans l’ordonnance de renvoi, estimant que le document a « méconnu les décisions de la Cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples qui a ordonné le gel des procédures » contre Guillaume Soro et ses proches.

Le 30 avril, la justice ivoirienne a prononcé “la mise en accusation’’ de l’ancien président de l’Assemblée nationale et 19 de ses proches, et ordonné “leur renvoi devant le tribunal criminel’’ afin d’être jugé “pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat’’.

L’audience devant le tribunal criminel est prévue mercredi.

« Le renvoi de Guillaume Soro du chef de complot est une aberration juridique », car « à la lecture de l’ordonnance de renvoi, il n’apparaît aucun élément probant permettant d’établir(qu’il) aurait commis ou tenté de commettre cette infraction », ont justifié ses avocats.

Ils ont reproché à « la justice ivoirienne » de s’être « rendue complice d’un règlement de compte politique, visant à écarter M. SORO et les cadres de son mouvement des affaires publiques du Pays »

Pour eux, le « seul objectif de cette procédure judiciaire qui sert de vernis juridique au pouvoir politique est d’écarter le GPS (Générations et peuples solidaires), ses hauts cadres et ses membres de toute responsabilité politique ».

 

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