Africa-Press – Côte d’Ivoire. La traque aura été intense, mais elle a finalement abouti à l’arrestation de K.K., alias Chiki, un jeune homme de 22 ans redouté dans le quartier Derrière Rails, à Abobo.
Suspecté du meurtre de Karambe Aboubacar, dit Bouba, il a été interpellé à la lisière de la forêt du Banco après une course-poursuite acharnée avec la police.
Tout commence en fin d’après-midi, ce 27 février 2025. Il est 16 heures lorsqu’un appel anonyme alerte le commissariat du 21e arrondissement de la présence du fugitif dans le quartier Céleste. Activement recherché, Chiki est accusé d’avoir porté un coup fatal à Bouba avec un tesson de bouteille lors d’une altercation. Les circonstances exactes du drame restent floues, mais selon les premiers éléments de l’enquête, un différend aurait éclaté entre les deux jeunes hommes, dégénérant rapidement en affrontement sanglant.
Alertés, quatre policiers sont immédiatement dépêchés sur place. À leur arrivée, ils aperçoivent Chiki qui, comprenant le danger, tente de s’échapper en s’engouffrant dans la forêt du Banco. Une traque s’engage aussitôt. Loin d’être une simple interpellation, c’est une véritable chasse à l’homme qui se déroule dans la végétation dense. Les policiers, malgré les obstacles naturels, ne lâchent rien. Après plusieurs minutes d’efforts, ils parviennent à le cerner et à le maîtriser.
Les accusations contre lui ne reposent pas seulement sur des soupçons. Avant de succomber à ses blessures, Bouba aurait eu la force de désigner son agresseur, confirmant qu’il avait été poignardé avec un tesson de bouteille. Son oncle et un ami présent sur les lieux confirment ces déclarations, rendant le dossier encore plus accablant pour Chiki.
Dans le quartier, son arrestation n’étonne personne. Chiki, sans emploi, traîne depuis longtemps une réputation de fauteur de troubles. Plusieurs plaintes avaient été déposées contre lui pour agressions et violences à l’arme blanche. Son emprise sur Derrière Rails semblait jusqu’ici inébranlable, mais cette fois, la justice l’a rattrapé. Déféré au parquet, il devra répondre de ses actes devant la loi.
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