Africa-Press – Côte d’Ivoire. À cinq mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, la jeunesse se mobilise derrière le président Alassane Ouattara, qui n’a pas encore dit s’il sera le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
Le samedi 3 mai 2025, le Dr Zanga Coulibaly, président national de l’Alliance de la Jeunesse Unie de Côte d’Ivoire (Ajuci), a officiellement lancé les activités de son mouvement au complexe sportif d’Anyama.
Créée le 23 novembre 2024, l’Ajuci se positionne désormais comme un acteur majeur du soutien au chef de l’État et à sa formation politique. À cette occasion, la coordination locale d’Anyama a été installée, avec à sa tête Diabaté Adama, dit Delpi, 3e adjoint au maire de la commune.
Devant une foule enthousiaste, Dr Zanga Coulibaly a lancé un appel fort à la jeunesse ivoirienne.
« Chaque jeune doit s’impliquer pleinement et devenir un directeur de campagne pour le président Alassane Ouattara. Notre objectif est clair: une victoire dès le premier tour, un véritable coup KO pour garantir la stabilité, la paix et le développement de notre pays. »
Le leader de l’Ajuci a rappelé que depuis sa création, l’organisation œuvre pour la cohésion entre les élus et les cadres des différentes régions, dans le but de renforcer l’unité autour de la vision du président Ouattara.
Placée sous le haut parrainage de Fatim Bamba, maire d’Anyama, la cérémonie s’est tenue en présence de plusieurs personnalités politiques, dont le député Falikou Soumahoro, coordonnateur adjoint Rhdp d’Anyama, et M. N’guessan Kouassi Blaise, directeur administratif et financier du ministère de l’Hydraulique, invité d’honneur de l’événement.
Fidèle à son slogan « Pour la continuité avec ADO et le Rhdp », l’Ajuci entend jouer un rôle clé dans la mobilisation électorale. À travers cette démonstration de force à Anyama, le mouvement réaffirme son attachement à une Côte d’Ivoire stable, prospère et unie, portée par la vision du président Ouattara.
Enfin, Ouattara candidat du RHDP ou pas, au regard du calendrier et faute d’adversaire de poids, d’opposition réelle et de divisions en interne, dans un climat social peu enclin à se passionner pour la politique, on se dirige tout droit vers une continuité du pouvoir pour la présidentielle d’octobre prochain.
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