Africa-Press – Djibouti. Le chef de l’État djiboutien, M. Ismaïl Omar Guelleh, a présenté ce mardi en conseil des ministres les grandes orientations du Plan National de Développement (PND 2025-2030), rapporte un communiqué de la Présidence publié le même jour.
« Entre 2013 et 2024, la République de Djibouti a doublé son PIB et considérablement renforcé ses infrastructures ainsi que ses secteurs productifs. Toutefois, l’émergence du pays à l’horizon 2035 exige une plus grande impulsion face aux incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, aux effets de la pandémie et aux pressions sociales liées à la pauvreté », a-t-il déclaré d’emblée, donnant définitivement le ton á son plaidoyer.
Pour le Président Guelleh, le contexte de notre pays, marqué à la fois par des progrès économiques importants mais également par des défis persistants, nécessite l’élaboration d’une stratégie nationale ambitieuse et structurée.
Et celle-ci, a-t-il dit, porte un nom: le Plan National de Développement 2025-2030.
D’autre part , défendant la pertinence d’une initiative consciente de la particularité de notre contexte national mais également conforme aux ambitions du continent et de la communauté internationale, le numéro un djiboutien a rappelé que le PND 2025-2030 était aligné sur les Objectifs de Développement Durable et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
« Ce Plan devra être le moteur d’une croissance inclusive, durable et créatrice d’emplois », a-t-il affirmé.
Le PND 2025-2030 s’articule autour de quatre axes stratégiques: la diversification économique, le développement du capital humain, la promotion du développement durable et de la résilience climatique, et enfin le renforcement de la gouvernance et de l’environnement des affaires.
Il convient de rappeler que l’élaboration de ce nouveau référentiel des politiques publiques et sociales pour la période 2025-2030, en cohérence avec la Vision Djibouti 2035 et les engagements internationaux du pays, intervient après l’évaluation du PND 2020-2024, lequel a permis de mettre en évidence des résultats encourageants, bien que globalement insuffisants pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2035.
Il vise en ce sens à consolider les acquis, à relever les défis persistants et à inscrire l’économie nationale dans une trajectoire de transformation structurelle inclusive et durable.
« Ce Plan n’est pas seulement une feuille de route, c’est un Pacte collectif », a estimé, pour sa part, le ministre djiboutien des Finances et de l’Économie, M. Ilyas Moussa Dawaleh, lors d’une réunion cette semaine avec les partenaires au développement.
Notions enfin qu’un dispositif institutionnel dédié à la coordination et au pilotage de ce Plan a été approuvé par l’exécutif djiboutien.
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