Africa-Press – Djibouti. La deuxième phase de la station d’épuration des eaux usées de Douda a été inaugurée ce lundi, en présence de plusieurs membres du gouvernement djiboutien.
L’événement a également marqué le lancement officiel des travaux du Projet d’Extension et de Réhabilitation des Réseaux d’Assainissement de la ville de Djibouti (PERRAD).
Financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Union européenne, ce projet bénéficiera à près de 30 000 personnes, leur permettant d’accéder à un service d’assainissement collectif. Il contribuera ainsi à l’amélioration des conditions de vie, notamment pour les femmes, et à la réduction des risques liés aux maladies hydriques (paludisme, typhoïde, etc.).
Le projet prévoit en effet la réhabilitation et la construction de réseaux d’assainissement collectifs dans les quartiers 5, 6, 7, 7-bis et Cité Stade.
Les eaux usées collectées seront acheminées puis traitées dans la nouvelle station d’épuration de Douda, qui dispose d’une capacité de traitement de 40 000 équivalents habitants. Une vingtaine de kilomètres de réseaux sera posée, et plusieurs kilomètres de réseaux existants feront l’objet d’un curage.
« L’ensemble de ces deux projets s’inscrivent dans la volonté ferme du Président de la République de renforcer les infrastructures de base, d’améliorer le cadre de vie de nos concitoyens et de répondre aux besoins urgents des quartiers populaires les plus densément peuplés de Djibouti », a déclaré le directeur général de l’ONEAD, M. Mohamed Fouad Abdo.
Selon les explications des experts de l’ONEAD, sur le plan environnemental, ces projets permettront d’éliminer les rejets directs d’eaux usées en mer, contribuant ainsi à la protection des écosystèmes marins. Ils mettront également fin aux déversements anarchiques d’eaux ménagères sur la voirie urbaine, ce qui favorisera la préservation des routes et améliorera l’hygiène en milieu urbain.
Dans un communiqué publié à cette occasion, la France et l’Union européenne ont réaffirmé, pour leur part, leur engagement auprès de la République de Djibouti, soulignant leur volonté commune de « réduire les risques sanitaires et permettre à tous un accès équitable aux services publics essentiels ».
Rappelant que la gestion des ressources en eau constitue un enjeu majeur pour l’ensemble du territoire djiboutien, situé en zone désertique, ils ont salué les efforts de l’État djiboutien, qui, ont-ils dit, ont permis, ces dernières années, d’augmenter significativement les volumes d’eau potable distribués, notamment grâce à l’usine de dessalement de Doraleh.
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