Un candidat à la hauteur du fauteuil

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Un candidat à la hauteur du fauteuil
Un candidat à la hauteur du fauteuil

Africa-Press – Djibouti. Arrivé au terme de son mandat, le président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, doit passer la main à la fin de cette année. La course à sa succession marquera donc l’actualité sur le continent durant les prochains mois. Et Djibouti a déjà fait savoir qu’elle sera de la partie (voir l’annonce dans l’édition de La Nation parue hier).

En propulsant dans l’arène son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf, notre pays réaffirme ainsi son rôle central dans la diplomatie régionale et africaine. Sous la conduite du Président Ismail Omar Guelleh, Djibouti a démontré son engagement constant en faveur de la paix, orchestrant des dialogues cruciaux et des médiations dans des conflits qui touchent notre région et bien au-delà. Cette capacité à faciliter le dialogue et à promouvoir des solutions équitables est exactement ce que l’Union Africaine requiert en cette période complexe.

Pour faire face à ses défis, l’Afrique, en effet, s’est assigné un ambitieux programme dit « Agenda 2063 ». Celui-ci prévoit, entre autres, la réorganisation institutionnelle de l’UA, la mise en place d’un passeport africain pour les citoyens africains. Surtout, l’Agenda promet de s’attaquer à ce qu’il faut bien appeler la « plaie » de l’Union africaine: sa dépendance excessive pour ce qui est du financement de ses programmes.

Pour mener à bien ces chantiers, le futur Président de la Commission de l’UA devra faire preuve d’une finesse diplomatique dont le candidat djiboutien, lui, est loin d’être dépourvu. À la tête de la diplomatie djiboutienne depuis deux décennies, il est au cœur d’une politique extérieure qui a fait de Djibouti un acteur clé pour la stabilité et la coopération en Afrique de l’Est. Sa longévité au poste l’a conduit dans toutes les capitales africaines et d’ailleurs, où il côtoie tous les acteurs qui comptent.

Outre les deux langues nationales – l’afar et le somali – Mahmoud Ali Youssouf maitrise parfaitement trois (français, arabe et anglais) des six langues officielles de l’Union africaine. Un multilinguisme qui enrichit sa capacité à échanger et à unifier des interlocuteurs divers sur notre continent et dans le monde. Son élection marquerait un tournant, plaçant un diplomate chevronné capable de naviguer dans la complexité des enjeux globaux et de positionner l’Afrique sur la trajectoire d’un avenir prospère.

Arrivé au terme de son mandat, le président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, doit passer la main à la fin de cette année. La course à sa succession marquera donc l’actualité sur le continent durant les prochains mois. Et Djibouti a déjà fait savoir qu’elle sera de la partie (voir l’annonce dans l’édition de La Nation parue hier).

En propulsant dans l’arène son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf, notre pays réaffirme ainsi son rôle central dans la diplomatie régionale et africaine. Sous la conduite du Président Ismail Omar Guelleh, Djibouti a démontré son engagement constant en faveur de la paix, orchestrant des dialogues cruciaux et des médiations dans des conflits qui touchent notre région et bien au-delà. Cette capacité à faciliter le dialogue et à promouvoir des solutions équitables est exactement ce que l’Union Africaine requiert en cette période complexe.

Pour faire face à ses défis, l’Afrique, en effet, s’est assigné un ambitieux programme dit « Agenda 2063 ». Celui-ci prévoit, entre autres, la réorganisation institutionnelle de l’UA, la mise en place d’un passeport africain pour les citoyens africains. Surtout, l’Agenda promet de s’attaquer à ce qu’il faut bien appeler la « plaie » de l’Union africaine: sa dépendance excessive pour ce qui est du financement de ses programmes.

Pour mener à bien ces chantiers, le futur Président de la Commission de l’UA devra faire preuve d’une finesse diplomatique dont le candidat djiboutien, lui, est loin d’être dépourvu. À la tête de la diplomatie djiboutienne depuis deux décennies, il est au cœur d’une politique extérieure qui a fait de Djibouti un acteur clé pour la stabilité et la coopération en Afrique de l’Est. Sa longévité au poste l’a conduit dans toutes les capitales africaines et d’ailleurs, où il côtoie tous les acteurs qui comptent.

Outre les deux langues nationales – l’afar et le somali – Mahmoud Ali Youssouf maitrise parfaitement trois (français, arabe et anglais) des six langues officielles de l’Union africaine. Un multilinguisme qui enrichit sa capacité à échanger et à unifier des interlocuteurs divers sur notre continent et dans le monde. Son élection marquerait un tournant, plaçant un diplomate chevronné capable de naviguer dans la complexité des enjeux globaux et de positionner l’Afrique sur la trajectoire d’un avenir prospère.

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