Atelier annuel de la société civile africaine francophone sur le changements climatique et développement durable

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Atelier annuel de la société civile africaine francophone sur le changements climatique et développement durable
Atelier annuel de la société civile africaine francophone sur le changements climatique et développement durable

Africa-Press – Djibouti. Le ministre de l’environnement et du développement durable, M. Mohamed Abdoulkader Moussa Helem à présidé hier matin au plais du peuple le 14ème atelier annuel de la société civile africaine francophone sur le changements climatique et développement durable en présence du ministre du commerce et du tourisme, M. Mohamed Warsama Dirieh et le ministre délégué chargé de la décentralisation M. Kassim Haroun Ali ont pris part a l’événement grandiose.

En présence du président du conseil d’administration du réseau climat & développent (RC&D) M. Ahmed Sekou Diallo, du président du réseau climat et développement de Djibouti, M.Ahmed Ali Dimbio, du directeur Enda Energie M.Emmanuel Seck, avec la participation des personnelle distingué venue de quatre coin du monde et de Djibouti tes que des acteurs clés de la société civile, des experts en climat, des décideurs politiques et des partenaires au développement.

L’atelier abordera des sujets cruciaux tels que les mécanismes de financement des pertes et dommages liés aux changements climatiques, les stratégies de mobilisation citoyenne pour une action climatique efficace et les défis et opportunités de la transition énergétique durable en Afrique francophone.

Cet événement de trois jours est organisé par le Réseau Climat & Développement (RC&D) en partenariat avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de Djibouti.

Le Réseau Climat et Développement est une organisation de la société civile qui œuvre inlassablement pour relever les défis climatiques. Il regroupe plusieurs ONG et associations africaines et européennes partageant le français comme langue de communication. Par son action concertée, le réseau joue un rôle crucial dans la mobilisation des citoyens et des ressources nécessaires pour faire face aux enjeux climatiques.

Il faut souligner la présence du Réseau Climat et Développement sur le sol djiboutien, grâce au soutien du gouvernement. Cette attitude bienveillante témoigne de l’importance accordée par les plus hautes autorités du pays à la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques.

Le thème étant « Mobilisation citoyenne des OSC pour l’opérationnalisation du mécanisme de financement des pertes et dommages et les enjeux de la transition », est d’une importance capitale pour les négociations internationales sur le climat.

Rappelant que les résultats de cette rencontre renforceront les capacités des acteurs de la société civile, les collectivités locales et les communautés dans le but d’inspirer les négociateurs africains sur les enjeux et besoins en termes d’accès à la finance climatique, à l’opérationnalisation du mécanisme sur les pertes et dommages, aux transitions justes attendues dans le continent africain toujours marqué par un défi d’accès aux services énergétiques modernes.

En effet le Réseau Climat & Développement œuvre pour intégrer les préoccupations climatiques dans les politiques de développement en Afrique francophone, renforcer la voix de la société civile dans les négociations climatiques internationales, et promouvoir des solutions intégrées répondant aux besoins de développement tout en s’attaquant au changement climatique.

« Le changement climatique n’est pas une menace lointaine, il est une réalité actuelle qui affecte déjà nos vies, notre environnement, et nos économies. A Djibouti, comme dans beaucoup d’autres pays, nous ressentons les effets de la montée des températures, des sécheresses prolongées, et des événements météorologiques extrêmes. Ces phénomènes ne sont pas seulement des défis environnementaux, mais aussi des défis sociaux, économiques et politiques » a rappelle le président du réseau climat et développement de Djibouti, M.Ahmed Ali Dimbio

L’atelier durera trois jours d’intenses travaux. Pendant les trois jours, des communications importantes seront produites, couvrant le plan stratégique 2024-2028 du Réseau, les négociations climatiques sur les pertes et dommages, la finance climatique et la transition juste. Ces sujets sont d’une grande actualité et cruciales pour la vie des communautés et leurs moyens d’existence.

M. Mohamed Abdoulkader Moussa Helem
Le ministre de l’environnement et du développement durable

« La République de Djibouti joue un rôle crucial dans la géopolitique, la diplomatie climatique et environnementale régionale. Sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh, Président de la République, Président en exercice de l’Autorité Intergouvernementale pour le développement (IGAD) , notre pays est résolument engage dans la lutte contre les changement climatique en mettant en œuvre de programme et projets déclinés dans les documents de politiques et de stratégies nationales comme la vision Djibouti 2035, le plan National de développement de Djibouti 2020-2024 et la contribution Déterminée au niveau National (CDN) pour contribuer à la réalisation de l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris.

L’engagement envers défis de temps modernes s’est notamment illustre à travers:

Premièrement, la mise en œuvre des actions concrètes et orientées vers des technologies propres ou le développement des énergies renouvelables tels que la géothermie, l’éolien et le solaire.Notre pays ambitionne, d’ici l’horizon 2035, d’adopter une politique énergétique fondée à 100% sur les énergique vertes en matière de production électrique.

Dans cette optique , plusieurs projets d’atténuation aux changements climatiques sont finalises tels que l’interconnexion électrique avec l’Ethiopie , le parc éolien de Ghoubet de 60 mégawatt et la construction de la ligne ferroviaire Djibouti- Addis-Abeba ou en cours de finalisation avec le projet solaire de Bara de 30 mégawatt et la géothermie démontrant ainsi la volonté politique du gouvernement et sa détermination à contribuer à l’effort mondial de réduction des émissions des gaz à effet de serre(GES).

En seconde lieu, la mise en œuvre des nombreux projets d’adaptation aux changements climatiques dont l’objectif ultime est de réduire la vulnérabilité aux effets néfastes des changements climatiques en renforçant la capacité d’adaptation et la résilience de sa population de son économie et de ses écosystèmes naturels. Dans ce cadre, des avancées notable et significatives ont été enregistrées en matière de restauration des écosystèmes dégrades , de mobilisation des eaux de surface et des eaux souterraines , de développement de périmètres agropastoraux ainsi que de renforcement des systèmes d’alerte précoce (SAP) et des construction des ouvrages de protection contre les inondations.

Comme vous le savez, les changements climatiques constituent aujourd’hui une menace réelle et un grand défi pour le développement de tous les pays, notamment pour nos pays africains.

L’Afrique ne représente qu’environ3 à 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais elle est l’un des continents les plus vulnérables aux effets néfastes du changement climatique. En effet, les changements climatique ont pour corollaire d’influer négativement sur la sante l’environnement, le développement socio-économique, la paix et la sécurité hypothéquant ainsi, in fine, le bien –être des populations et des générations futures.

Les différents rapports du groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont lancé un cri d’alarme et ont souligné le besoin urgent de renforcer l’action de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. En effet, la température moyenne mondiale a augment de 1,1°C par rapport aux niveaux préindustriels. Ces résultats sont des preuves scientifique irréfutables nous pressants a agir immédiatement et de concert.

L’Afrique se réchauffe plus rapidement que le reste du monde et que, s’ils ne s’atténuent pas, les changements climatiques continueront d’avoir des impacts négatifs sur les économies et les sociétés africaines et d’entraver la croissance économique et le bien-être des populations.

D’un autre cote le financement des actions climatiques constitue la pierre angulaire pour faire face à ces tristes réalités et rendre opérationnel les dispositions de l’Accord de Paris.

Les financement multilatéraux sont loin de promesses formulées et restent en deçà de nos besoins d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques qui sont supplémentaire pour nos budgets nationaux.

Devant un tel enjeu, il est impérieux que les gouvernement les secteurs prives et la société civile agissent de concert pour susciter une action décisive en faveur de la lutte contre les changement climatiques.

L’atelier qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans le cadre des initiatives africaines pour l’action climatique et les renforcements de capacités de la société civile sur le mécanisme de financement des pertes et dommages. L’objectif de cette rencontre est clair: renforcer les capacités de la société civile africaine pour l’opérationnalisation du mécanisme de financement des pertes et dommages. Ce fonds, entériné lors de la COP28, constitue une avancée cruciale pour aider les pays les plus vulnérables à faire face aux impacts inévitables des changements climatiques.il est impératif que nous saisissions cette opportunité pour placer les préoccupations des populations les plus affectées au cœur de nos actions.

Dans le contexte actuel ou les effets des changements climatiques sont de plus en plus évidents, comme en témoignent les récentes catastrophes naturelles et les rapports alarmants du GIEC, la mobilisation citoyenne et l’implication des organisations de la société civile sont plus essentielles que jamais. Ces acteurs jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques climatiques et dans l’accompagnement des populations les plus vulnérables ».

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