Africa-Press – Djibouti. L’Autorité de régulation multisectorielle de Djibouti (ARMD), en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications (UIT), a lancé ce dimanche les travaux d’un atelier de haut niveau consacré à la stratégie nationale et à la réglementation du spectre des fréquences radioélectriques, un enjeu clé pour l’avenir du secteur des télécommunications dans le pays.
Pendant deux jours, responsables publics, ingénieurs et experts vont débattre des défis et perspectives liés à l’utilisation du spectre, ressource rare et stratégique au cœur des communications modernes.
L’événement a réuni un large panel de participants issus d’institutions publiques et privées: représentants du ministère de la Communication, de la Radiodiffusion-Télévision de Djibouti (RTD) (dont l’ingénieur Nouh Abdillahi Guedi, chef du service émetteur) mais aussi des forces de sécurité et d’autres organismes techniques.
Des experts de l’UIT ont animé plusieurs sessions interactives, abordant les tendances récentes observées sur la scène internationale, les meilleures pratiques de régulation et les outils de planification du spectre. L’objectif est de renforcer les compétences nationales et harmoniser la gestion du spectre avec les standards mondiaux, à un moment où la demande en connectivité ne cesse de croître.
« Cet atelier constitue une occasion de dégager des pistes de réflexion et des recommandations concrètes pour améliorer la gestion efficace du spectre radioélectrique », a déclaré le directeur général de l’ARMD, Abdi Elmi Achkir, en ouverture des travaux.
Le directeur du développement des TIC, Feycal Kaireh Chirdon, représentant le ministre des Télécommunications à cette cérémonie, a pour sa part salué une initiative « qui favorise les échanges d’expérience et la mise en place d’une régulation moderne, tournée vers l’innovation ».
A l’issue de la rencontre, plusieurs recommandations devraient être formulées afin d’optimiser l’usage des fréquences à Djibouti, dans un cadre conforme aux normes internationales.
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