Africa-Press – Djibouti. Cadres de l’administration douanière djiboutienne et experts de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) se sont retrouvés hier au Palais du Peuple où se tenait la cérémonie d’ouverture des travaux d’un atelier national de mise en œuvre du système harmonisé SH-2022.
Placé sous le haut patronage du secrétaire général du ministère du Budget, M. Simon Mibratu, l’événement a vu la présence notamment du directeur général des douanes et droits indirects, M. Gouled Ahmed Youssouf, et de ses proches collaborateurs.
Trois jours durant, la douane djiboutienne, avec l’assistance technique de l’OMD, va plancher sur une reconfiguration du système harmonisé (SH) régissant les régimes douaniers et dont l’usage s’accompagne d’une exigence de mise à jour tous les cinq ans.
En somme, il s’agit d’organiser la migration du SH 2017, utilisé jusque-là par l’administration douanière nationale, vers le mécanisme largement plus innovant qu’est le SH-2022.
La tâche est colossale, mais les compétences nationales mobilisées à cet effet, tout comme les experts de l’OMD au nombre de quatre au total, ont beaucoup de raisons de penser que ce qui vient d’être entrepris, délicat soit-il, sera mené à son terme sans aucune entrave.
Ils n’ignorent pas en effet que toutes les dispositions ont été prises pour que le succès soit au rendez-vous.
Ils n’ignorent pas non plus qu’ils peuvent miser sur le dynamisme à l’œuvre au sein de l’institution douanière dont les aspirations de modernisation ont pu être traduites dans les faits grâce à des efforts soutenus de recherche de la qualité associant l’utilisation des technologies de pointe.
Le chantier de numérisation des services douaniers, entamé dès 2006, en est d’ailleurs l’un des exemples les plus aboutis.
Elaboré à l’initiative de l’OMD, le SH, rappelons-le, s’impose à ce titre dans le monde entier en tant qu’outil de classement uniforme des marchandises à l’échelle internationale.
Avec la mise en place du SH 2022, l’OMD en est à sa 7e édition. Celui-ci a néanmoins fait l’objet de quelques amendements après son admission par toutes les parties ayant ratifié la convention internationale sur le système harmonisé de désignation et de codification des marchandises.
Effectifs partiellement depuis le début de l’année écoulée, ces amendements sont en vigueur dans leur ensemble depuis le 1er janvier 2024.
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