L’Afrique a enregistré la plus forte progression mondiale de rendement du blé entre 2000 et 2020 (FAO)

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L’Afrique a enregistré la plus forte progression mondiale de rendement du blé entre 2000 et 2020 (FAO)
L’Afrique a enregistré la plus forte progression mondiale de rendement du blé entre 2000 et 2020 (FAO)

Africa-Press – Djibouti. En Afrique, la consommation de blé est en pleine progression portée par la forte demande urbaine. L’appareil productif est en conséquence fortement sollicité pour améliorer l’offre et réduire les importations.

Entre 2000 et 2020, le continent africain a enregistré la plus forte hausse globale de la productivité pour le blé. C’est ce qui ressort des données de la FAO compilées par l’Agence Ecofin.

Sur ladite période, l’Afrique a en effet vu son rendement à l’hectare passer de 1,75 tonne à 2,54 tonnes, soit une hausse de 44 %. Ce niveau est supérieur à la hausse moyenne mondiale (28 %) ainsi qu’à celle des zones de production majeures que sont l’Asie (32 %) et l’Europe (25 %). Selon l’organisme onusien, toutes les principales sous-régions de culture de la graminée sur le continent ont amélioré leur résultat comparativement au début du 21ème siècle.

Dans les détails, l’Afrique de l’Est a enregistré la plus importante progression avec une productivité à l’hectare qui a plus que doublé passant de 1,3 tonne en 2000 à 2,96 tonnes en 2020. Mais c’est l’Afrique australe qui détient la palme du rendement le plus élevé (4,1 tonnes/ha). De son côté, l’Afrique de l’Ouest a affiché un rendement de 1,66 tonne en 2020, soit 11 % de plus qu’en 2000 alors qu’en Afrique du Nord, principale zone de consommation, le rendement a grimpé de 34 % à 2,3 tonnes.

D’après la FAO, la hausse des rendements a tiré la production africaine qui est passée de 14,2 millions de tonnes à 25,3 millions de tonnes, soit une hausse de 77 %. Pendant ce temps, les superficies emblavées ont progressé de 22,5 % atteignant 9,98 millions d’hectares.

Plus globalement, si le blé est la céréale la plus importée en Afrique, les données de l’organisme indiquent qu’il s’agit de la graminée qui a connu la plus forte hausse de sa productivité entre 2000 et 2020 devant le maïs qui a progressé de 16 % à 2 tonnes/ha et le riz où une contraction de 5 % a été constatée (2,2 tonnes).

Il s’agit également du grain pour lequel l’Afrique affiche le plus faible écart de rendement avec le reste des régions du monde.

Il s’agit également du grain pour lequel l’Afrique affiche le plus faible écart de rendement avec le reste des régions du monde.

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