Africa-Press – Djibouti. Dimanche dernier était le jour de gloire de la première promotion du Centre d’aide sociale et d’autonomisation des femmes (CASAF), bénéficiaire d’une formation de haut niveau, dans le domaine du transport de la logistique portuaire. Celle-ci, forte de dix jeunes filles ont décroché leurs certificats de fin de formation, à l’issu d’un mois de cours théoriques et pratiques reçu au sein du Centre de ressources et de compétences (CRC) de la Chambre du commerce de Djibouti.
Dix jeunes filles étaient sous les feux des projecteurs des médias, dimanche 26 juin dernier dans la salle de conférence de la chambre de commerce de Djibouti. Pour cause, elles formaient la première promotion du CASAF, bénéficiaire d’une formation dans le domaine du transport de la logistique portuaire.
Dispensée par des spécialistes du Centre de ressources et de compétence (CRC), institution sous la tutelle de la chambre de commerce de Djibouti, cette formation gratuite a permis à une dizaine de jeunes filles issues du milieu défavorisé de notre pays de maîtriser la conduite des chariots élévateur et de se familiariser dans la préparation de commande en entrepôt.
Il s’agit ici pour le centre d’Aide Sociale et d’Autonomisation des Femmes (CASAF) organisateur de cet événement en partenariat avec et le centre de ressources et de compétence (CRC), de préparer ces jeunes djiboutiennes dans le domaine du transport de la logistique portuaire dans le but de les intégrer dans le marché du travail. A l’issu d’un mois de cours théoriques et pratiques, au sein des locaux de la CRC sis dans l’ancien port de Djibouti, les lauréates ont d’abord réalisé des démonstrations de conduite des gros engins devant les cadres du ministère de la femme et de la famille et ceux de la chambre du commerce de Djibouti avant de recevoir, au cours d’une cérémonie organisée dans la salle de conférence de la chambre de commerce de Djibouti, leurs certificats des mains respectives de la directrice du CASAF, Neima Yonis Hoch, du directeur du CRC, Abdourahman Elmi Egueh, de la directrice de la promotion du genre et du conseiller technique principal du MFF respectivement Yasmin Abdoulmagid et Mohamed Ismail. La responsable du département de l’insertion emploi du CRC, Neima Mohamed Youssouf et son collègue Habib Mohamed Ali, formateur ont également pris part à cette cérémonie venue couronner cette formation d’importance capitale dans le domaine de la lutte contre le chômage des jeunes filles de notre pays.
Dans la série d’intervention, le conseiller technique du MFF, Mohamed Ismail qui s’est exprimé le premier a mis l’accent sur les missions du Centre d’Aide Sociale et d’Autonomisation des femmes (CASAF).
«Sous la tutelle du ministère de la femme et de la famille, le CASAF en plus de sa mission principale qui consiste à former les jeunes filles et femmes, est une école de seconde chance qui offre des opportunités de formation aux jeunes filles des milieux vulnérables mais aussi des jeunes filles non scolarisées ou exclues du système scolaire, dans les domaines de la couture, cuisine, de la coiffure mais également dans l’audio-visuelle» a-t-il rappelé. «Le partenariat entre la CRC et le CASAF est une première» a ajouté Mohamed Ismail tout en remerciant le directeur du CRC pour la mise en place de cette formation gratuite qui selon lui permettra d’insérer les jeunes filles du CASAF dans le marché du travail.
Pour sa part, le directeur du Centre de ressources et de compétence, Abdourahman Elmi Egueh pour qui, le renforcement du capital humain constitue le moyen le plus rapide de parvenir à un développement économique durable, a indiqué que parmi les dizaines de jeunes filles bénéficiaires 5 ont été formées «au métier de Préparateur de commande en entrepôt » et 5 autres dans de celui de «Cariste d’entrepôt et conduite de chariot frontaux CAT». «L’adéquation formation-emploi représente un enjeu crucial d’intégration pour les jeunes dans les entreprises de la filière transport-logistique-portuaire, qui représente un potentiel majeur pour l’économie» a-t-il souligné.
Concernant les modules de formations, le directeur du CRC, Abdourahman Elmi Egueh, a précisé qu’ils étaient basés sur «un modèle pédagogique original tiré sur des enseignements en lien direct avec la profession.».
Il a exhorté les jeunes filles «de se servir du savoir-faire et de la sagesse acquis au CRC, dans leurs carrières et dans les futures entreprises d’accueil».
La directrice du CASAF, Mme Naima Yonis Hoch qui l’a suivi, a après remerciement, tenu des propos similaires.
Rachid Bayleh
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