Crues de l’oued d’Ambouli : Grâce à l’action rapide des secours et des mesures d’urgence prises par les autorités, aucune victime n’est à déplorer

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Crues de l’oued d’Ambouli : Grâce à l’action rapide des secours et des mesures d’urgence prises par les autorités, aucune victime n’est à déplorer
Crues de l’oued d’Ambouli : Grâce à l’action rapide des secours et des mesures d’urgence prises par les autorités, aucune victime n’est à déplorer

Africa-Press – Djibouti. Des fortes pluies se sont abattues jeudi dernier dans la capitale, la montée soudaine du niveau de l’Oued d’Ambouli a provoqué une situation de crise le long de la principale voie reliant la capitale à Doraleh.

Les eaux tumultueuses de l’oued, enflées par les fortes pluies, ont submergé la route, transformant rapidement le tronçon en un véritable cours d’eau impétueux.

Ce qui était autrefois une route animée est devenue un site de chaos et d’impasses. Les véhicules qui tentaient de passer étaient rapidement stoppés par la force des flots en furie, les obligeant à faire demi-tour dans une tentative souvent désespérée de trouver une voie alternative.

Les conséquences de cette submersion étaient claires, des embouteillages monstres se sont formés, bloquant toute circulation dans les deux sens. Les automobilistes étaient pris au piège, incapables de progresser face à la force implacable de la nature déchaînée.

Les images de la route transformée en rivière improvisée ont capturé l’ampleur du désastre. Les véhicules abandonnés, les arbres déracinés et les débris flottants témoignaient de la puissance destructrice de l’Oued d’Ambouli débordant de son lit.

Face à cette situation critique, les autorités locales ont pris des mesures d’urgence. Des équipes de secours ont été mobilisées pour évacuer les personnes piégées et évaluer les dégâts. La tâche était ardue, la nature résistant farouchement à toute tentative de rétablissement de l’ordre.

Dans l’attente d’une accalmie météorologique, la route reliant la capitale à Doraleh restait inaccessible, laissant les voyageurs dans l’incertitude quant à leurs déplacements futurs. Cette crise met en lumière la vulnérabilité des infrastructures face aux caprices de la nature et souligne l’importance de la préparation et de la résilience face aux événements météorologiques extrêmes.

Opérations de sauvetage. Les inondations s’étant produites tôt le matin, les crues de l’oued d’Ambouli ont emporté sur leurs passages un bus transportant une quinzaine de passagers. Les forces armées françaises stationnées à Djibouti ont prêté main-forte et ont secouru les passagers pris au piège. Les autorités Djiboutiennes, en l’occurrence le ministre de l’intérieur, M. Saïd Nouh Hassan, a remercié l’assistance et l’appui fournis par l’armée française dans ce moment difficile. Il a par ailleurs félicité les forces de défense de sécurité nationale pour leur courage et leur dévouement pour avoir établi un pont maritime entre l’escale et le port de Doraleh.

Rappelons que les différents corps des forces nationales ont été mobilisés pour les évacuations des passagers qui se trouvaient dans le bus emporté par les inondations et les crues avec la participation notamment des Djiboutiens venus des quatre coins pour suivre la situation de plus près.

Evacuation des personnes sauvé vers l’hôpital Peltier. Après des recherches intensifiées, grâce à une mobilisation sans relâche des équipes de secours, les passagers du bus ont été repérés et évacués vers l’hôpital Peltier, où des médecins spécialistes les attendaient avec impatience.

Les passagers, trouvés dans des conditions précaires mais soulagés d’être en vie, ont été immédiatement pris en charge par les équipes médicales. Les médecins, mobilisés pour cette urgence, ont prodigué des consultations médicales appropriées, mettant l’accent sur le traitement des blessures et des traumatismes causés par l’incident. Les femmes médecins se sont occupées des patientes, assurant un soutien spécifique adapté à leurs besoins, tandis que leurs collègues prenaient en charge les hommes. Selon les informations fournies par le ministère de l’intérieur, toutes les personnes secourues étaient saines et sauves, elles étaient au total 14 personnes légèrement blessées. Elles ont repris le chemin vers leur foyer. Cet incident met en lumière l’importance cruciale de la coordination entre les services de secours et les établissements de santé en cas de catastrophe.

La rapidité et l’efficacité avec lesquelles les secours ont été organisés et les soins médicaux dispensés ont permis de sauver des vies et d’atténuer les souffrances des survivants. Alors que les recherches se poursuivaient pour retrouver d’éventuelles victimes, cet événement rappelle l’importance de la préparation et de la réactivité face aux situations d’urgence.

La préfecture de Djibouti en sa qualité de représentant d’État a mis en place une cellule de crise.

La seule autorité ayant la charge de coordonner les actions coopératives de différentes institutions compétentes et les différents corps des forces nationales mobiliser pour sauver, évacuer et minimiser les dégâts éventuels que peuvent engendrer les intempéries. En outre, le préfet de la ville de Djibouti, M. Abdi Sikieh Kayad, en compagnie du ministre de l’intérieur, a évoqué le caractère dévastateur de ces inondations lors de la réunion de crise tenue à la préfecture de Djibouti. Il a rappelé le caractère exceptionnel de ces inondations et a en ce sens souligné les efforts et les actions entreprises par les différents corps des forces nationales et autorités compétentes pour sauver des vies humaines. L’objectif de la réunion était de discuter sur le bilan de la situation certes mais aussi sur la mise en place d’une plateforme susceptible de trouver un moyen pour prévenir à des éventuelles inondations. Ils ont unanimement échangé sur les artères qui sont inondés notamment la rue de Nelson Mandela.

Il s’agit là pour les autorités préfectorales et les différents corps des forces nationales de trouver un moyen sur de contribuer à évacuer les eaux et surtout comment s’y prendre pour les éventuelles inondations.Il convient de noter que les responsables se sont joints à l’idée d’agir urgemment quant à l’évacuation des eaux pluviales. Le directeur de l’assainissement a quant à lui rappelé que son équipe est sur les deux fronts, c’est à dire l’évacuation d’eaux pluviales et celle des eaux usées.

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