Africa-Press – Djibouti. Un violent incendie a ravagé, vendredi soir vers 21h30, une partie du quartier populaire de 7 bis à Djibouti-ville. Les flammes, attisées par la fragilité des habitations construites en matériaux légers, ont détruit au moins 18 maisons, laissant autant de familles sans abri. Grâce à l’intervention rapide des sapeurs-pompiers de la protection civile, aucune perte humaine n’est à déplorer.
L’alerte a été donnée dans les rues 21 et 22, au cœur de ce quartier dense et animé de la capitale. En quelques minutes, le feu, parti d’une maison précaire, s’est propagé avec une rapidité fulgurante aux habitations voisines, réduisant en cendres plusieurs foyers. Pris de panique, les habitants n’ont eu que peu de temps pour sauver quelques effets personnels. Beaucoup d’entre eux se retrouvent désormais sans logement, ayant perdu la quasi-totalité de leurs biens.
Une intervention rapide qui a évitéle pire
Alertés par les riverains, les sapeurs-pompiers de la protection civile sont arrivés sur les lieux et ont mobilisé d’importants moyens pour contenir l’incendie. Leur action rapide et coordonnée a permis d’empêcher le feu de gagner d’autres rues du quartier. Selon les autorités, aucune victime humaine n’est à déplorer, ce qui constitue un véritable soulagement au regard de l’ampleur du sinistre. D’après les premiers bilans, 18 maisons ont été totalement détruites. Les familles sinistrées sont aujourd’hui confrontées à une situation critique: certaines ont trouvé refuge temporaire chez des proches, tandis que d’autres attendent toujours une solution de relogement d’urgence.
Les causes exactes du sinistre n’ont pas encore été établies. Si certains témoins évoquent un départ de feu accidentel lié à la fragilité des constructions en bois, les autorités ont ouvert une enquête dès vendredi soir pour déterminer l’origine précise de l’incendie.
Solidarité immédiate dans le quartier
Dès les premières heures, un élan de solidarité s’est manifesté. Les voisins, bénévoles et habitants du quartier se sont organisés pour venir en aide aux sinistrés, leur fournissant un soutien moral et parfois matériel. Les autorités locales ont également assuré suivre la situation de près, promettant un accompagnement pour la réinstallation des familles touchées.
En attendant les résultats de l’enquête et les mesures concrètes de relogement, le quartier 7 bis tente de se relever de ce drame qui a privé dix-huit familles de leur toit, mais qui, heureusement, n’a pas coûté de vies humaines.
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