Africa-Press – Djibouti. Deux avions neufs de type Cessna 208B viennent renforcer la flotte aérienne de l’Armée de l’Air Djiboutienne. Offerts par l’armée américaine, ces appareils s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire entre les États-Unis d’Amérique et la République de Djibouti.
À l’instar des autres corps des Forces armées djiboutiennes, l’Armée de l’Air est pleinement engagée dans le renforcement de ses capacités opérationnelles. L’acquisition de ces nouveaux avions, destinés à la sécurisation des frontières terrestres et maritimes, illustre cette volonté. C’est dans ce contexte qu’une cérémonie officielle de remise s’est tenue hier au sein de la base de l’Armée de l’Air Djiboutienne.
Placée sous l’autorité du chef d’état-major général des armées, le général de corps d’armée Zakaria Cheick Ibrahim, cette cérémonie marquait la remise officielle de deux avions neufs de type Cessna 208B offerts par l’armée américaine. Elle s’est déroulée en présence de l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique à Djibouti, Mme Cynthia Kierscht, du chef de corps de l’Armée de l’Air, le colonel Wahib Moussa Qalinleh, du chef des divisions opérationnelles, le colonel Mohamed Elmi Abaneh, ainsi que de nombreux officiers supérieurs, sous-officiers des Forces armées djiboutiennes et officiers de l’armée américaine en poste à Djibouti.
Dans le hangar de l’Armée de l’Air Djiboutienne, l’atmosphère se distinguait nettement des jours ordinaires. Le dispositif des troupes, alignées avec rigueur aux côtés de leurs officiers et sous-officiers, conférait à la cérémonie un caractère solennel, conforme au strict protocole militaire et à ses temps forts.
La cérémonie a débuté par la lecture du Saint Coran, avant les allocutions des officiels, qui ont tous souligné l’importance stratégique de ces deux avions Cessna 208B dans le renforcement du dispositif de sécurisation des frontières terrestres et maritimes.
Prenant la parole en premier, le chef de corps de l’Armée de l’Air, le colonel Wahib Moussa Qalinleh, a exprimé sa profonde gratitude, au nom du chef d’état-major général des armées et de son état-major, pour l’octroi de ce don ainsi que pour les formations dispensées aux pilotes, mécaniciens et opérateurs de caméras djiboutiens.
Il a mis en exergue l’apport opérationnel de ces nouveaux appareils, précisant qu’ils sont équipés chacun d’un système ISR comprenant une caméra de surveillance et d’observation. Selon lui, ces avions renforceront considérablement les capacités de défense nationale, notamment dans les domaines de la sécurisation des frontières terrestres et maritimes.
S’exprimant à son tour, l’ambassadrice des États-Unis à Djibouti, Mme Cynthia Kierscht, a souligné la portée de cet événement, affirmant que la relation entre les deux nations repose sur un engagement commun en faveur de la paix et de la stabilité régionales, ainsi que sur le principe de l’autonomisation des partenaires pour leur permettre d’assurer leur propre sécurité. Elle a qualifié cette remise de saut qualitatif en matière de capacités et de performances pour l’Armée de l’Air Djiboutienne.
Elle a ajouté que chaque décollage de ces avions Cessna symbolise bien plus qu’une avancée technologique, incarnant la force du partenariat entre les États-Unis et Djibouti, ainsi que leur engagement commun en faveur de la sécurité, de la stabilité et du progrès.
La livraison de ces deux avions Cessna 208B s’inscrit dans la continuité de plusieurs décennies de coopération militaire entre les États-Unis et Djibouti. Cette coopération englobe également des programmes de formation et de fourniture d’équipements visant à renforcer les Forces armées djiboutiennes, notamment dans leur contribution aux opérations de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme en Somalie. À cet égard, des pilotes et mécaniciens djiboutiens ont bénéficié de formations avancées aux États-Unis, notamment à Wichita, dans l’État du Kansas.
Dotés de modules de capteurs intégrés et appuyés par des analystes spécialement formés, ces nouveaux appareils permettront à l’Armée de l’Air Djiboutienne d’assurer une surveillance efficace des frontières nationales et de contrôler les activités dans le golfe d’Aden, renforçant ainsi de manière significative la sécurité nationale.
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