
Africa-Press – Djibouti. L’Assemblée nationale a vécu, hier mercredi 12 mars, un moment clé de sa mission de contrôle budgétaire. Réunis sous la présidence de Charmarkeh Moussa Arreh, les membres de la Commission des Finances, de l’Économie Générale et du Plan ont passé en revue les comptes financiers de plusieurs institutions publiques pour l’exercice 2023.
Verdict: quatre projets de loi adoptés, avec une attention particulière portée à la rigueur et à la transparence dans la gestion des deniers publics. Parmi les structures examinées, l’Institut National de l’Administration Publique (INAP) a été au cœur des discussions.
Institution stratégique dans la formation des cadres de l’État, l’INAP a vu ses comptes 2023 analysés dans le détail en présence du ministre du Travail chargé de la Formalisation et de la Protection Sociale, Omar Abdi Saïd.
Un exercice nécessaire pour s’assurer que chaque budget engagé répond aux ambitions affichées: modernisation de la fonction publique, renforcement des capacités et adaptation aux nouveaux défis administratifs. Si la commission a salué les progrès réalisés, notamment dans l’amélioration de l’efficacité opérationnelle de l’institut, des points d’amélioration subsistent. La nécessité d’un investissement accru dans les infrastructures pédagogiques et les outils numériques. Prenant la parole, le ministre Omar Abdi Saïd a insisté sur l’enjeu majeur de cette démarche qui vise à garantir la transparence et la redevabilité des institutions publiques. « Un contrôle rigoureux des finances est la pierre angulaire d’une administration performante. Il permet non seulement de corriger les failles, mais aussi d’ancrer la confiance des citoyens dans leurs institutions », a-t-il déclaré. Si l’INAP a été sous le feu des projecteurs, trois autres institutions publiques ont également vu leurs comptes validés, consolidant ainsi l’engagement de l’État en faveur d’une gestion budgétaire rigoureuse.
Si les détails n’ont pas été rendus publics à ce stade, cette adoption marque une avancée significative vers une administration plus efficace et mieux régulée.
Bâtir une administration
publique plus performante,
au service des citoyens.
À travers cette session, la Commission des Finances réaffirme son rôle de vigie budgétaire. Pour Charmarké Moussa Arreh, l’objectif est clair: « Chaque franc public doit être dépensé avec discernement et efficacité. C’est une responsabilité collective qui engage l’avenir de notre pays. »
Derrière cette validation des comptes, c’est donc un cap qui se dessine: celui d’un État où transparence et discipline budgétaire deviennent des normes incontournables. Une avancée essentielle pour bâtir une administration publique plus performante, au service des citoyens.
Après une session marathon consacrée au contrôle des finances publiques, la Commission des Finances, de l’Économie Générale et du Plan de l’Assemblée nationale a poursuivi son travail d’examen budgétaire, cette fois-ci en se penchant sur les comptes financiers de l’Agence de Réhabilitation Urbaine et du Logement Social (ARULOS) pour l’exercice 2023. Une séance de travail essentielle qui s’est tenue en présence de Mme Amina Abdi Aden, Ministre de la Ville, de l’Urbanisme et de l’Habitat, accompagnée de son équipe dirigeante.
L’ARULOS, acteur clé dans la mise en œuvre des politiques de réhabilitation urbaine et d’accès au logement social, est au cœur des ambitions gouvernementales pour une ville plus inclusive et mieux structurée. La Commission des Finances a donc passé au crible les rapports financiers de l’agence, évaluant la conformité des dépenses engagées, la gestion des ressources allouées et l’impact budgétaire de ses programmes.
Si l’Agence bénéficie d’une enveloppe budgétaire conséquente pour répondre aux défis de l’urbanisation, l’heure est aussi au questionnement sur l’efficacité de son action. Quelle proportion des fonds a réellement servi aux projets de réhabilitation ? Quel est l’impact concret des programmes de logement social sur les populations ciblées ? Ces questions ont animé les échanges entre les députés et les responsables de l’institution.
Face aux attentes croissantes en matière de bonne gouvernance et de gestion rigoureuse des finances publiques, la Ministre Amina Abdi Aden s’est voulue rassurante.
« Chaque projet financé doit répondre à des critères de viabilité et d’impact social mesurable. Il ne s’agit pas seulement de bâtir, mais de transformer durablement le cadre de vie des citoyens », a-t-elle insisté.
Dans cette optique, la Commission a souligné la nécessité d’un suivi des programmes de réhabilitation et d’une plus grande transparence dans l’exécution budgétaire. L’objectif ? S’assurer que chaque franc investi se traduit en actions concrètes et tangibles sur le terrain.
Au terme de cette analyse approfondie, les députés membres de la Commission ont émis un avis favorable à la validation des comptes financiers de l’ARULOS. Une décision qui témoigne d’un engagement collectif en faveur d’une gestion budgétaire plus responsable et plus efficace.
Le rapport final sera désormais soumis à la prochaine séance plénière de l’Assemblée nationale pour adoption. Une étape décisive qui s’inscrit dans une dynamique plus large: celle d’une administration publique où la transparence et la rigueur financière ne sont plus de simples principes, mais des impératifs incontournables.
À travers cet exercice, la Commission des Finances réaffirme son rôle de vigie budgétaire, garantissant que les politiques publiques ne se limitent pas à de belles intentions, mais qu’elles s’appuient sur une gestion saine, contrôlée et tournée vers l’intérêt des citoyens.
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