Africa-Press – Djibouti. Dans le cadre de la vaste réforme engagée pour redéfinir le dispositif national de bonne gouvernance, une Charte d’engagement encadrera désormais les relations entre le futur Secrétariat d’État chargé du Portefeuille de l’État (SEPE) et les Entreprises et Établissements Publics (EEP).
Dès l’introduction, la Charte rappelle les principes fondamentaux régissant le fonctionnement des Conseils d’administration et de leurs comités spécialisés. Elle détaille ensuite les modalités d’un dialogue stratégique continu et permanent entre le Secrétariat exécutif et les EEP.
Outre les règles encadrant le fonctionnement des Conseils d’administration (CA) et de leurs comités spécialisés, la Charte recommande la tenue de réunions périodiques destinées à dresser des bilans réguliers et à préparer les grandes échéances. Elle prévoit également la mise en place d’un reporting trimestriel.
Au cœur de ce nouveau dispositif figure un chapitre intitulé « Opérations spécifiques », qui vise à permettre à l’État actionnaire d’exercer une vigilance particulière sur certaines décisions, notamment les investissements susceptibles d’avoir un impact significatif sur la situation financière des entités publiques ou sur la trésorerie de l’État.
Enfin, la Charte prévoit la possibilité de missions d’audit et de contrôle sur tout sujet relatif à la gestion ou à la stratégie d’une entité publique. Ces missions disposeront d’un accès complet aux informations et aux interlocuteurs pertinents au sein de l’entité concernée.
L’élaboration de cette Charte s’inscrit dans une volonté affirmée de promouvoir une utilisation rigoureuse et efficace des deniers publics, tout en limitant les risques budgétaires liés à l’endettement des EEP.
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