Africa-Press – Djibouti. Un atelier de formation régional, réunissant chercheurs, universitaires, représentants des médias et groupes de réflexion des pays de la Corne de l’Afrique, s’est ouvert la semaine dernière en Chine sous le thème: « Unité et confiance mutuelle, apprentissage mutuel des civilisations et bénéfices mutuels pour le développement ».
Organisée par le ministère chinois des Affaires étrangères, avec la collaboration de l’Université normale du Sichuan et le Bureau des Affaires étrangères de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, cette formation rassemble des participants venus de huit pays: Djibouti, Somalie, Éthiopie, Érythrée, Soudan, Soudan du Sud, Kenya et Ouganda. Chaque pays est représenté par deux délégués sélectionnés via les ambassades.
Pendant dix jours, les participants suivront des conférences de haut niveau, animées par des experts chinois, et prendront part à des missions d’enquête et à des échanges sur le terrain, notamment à Chengdu (Sichuan) et à Ürümqi (Xinjiang). Objectif: renforcer la compréhension mutuelle, partager les expériences de gouvernance et consolider la coopération sino-africaine.
La cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs personnalités, dont Lyu Jing, directeur exécutif de l’Institut de gouvernance mondiale de l’Université normale du Sichuan, Xu Zhongsheng, conseiller du Département des affaires africaines, ainsi que Yang Jiemian, membre du comité consultatif de politique étrangère et figure reconnue des relations internationales.
Dans son discours de bienvenue, Zhao Guohua, président de l’université hôte, a rappelé l’importance des partenariats éducatifs avec l’Afrique. Il a mis en avant la création, ces dernières années, de l’Institut Confucius et du Centre de recherche de Djibouti, soulignant que « la coopération pratique dans les domaines de l’éducation, des sciences, des technologies et de la culture reste au cœur de la relation sino-africaine ». De son côté, Xu Zhongsheng a salué « une organisation harmonieuse et la richesse des contenus », estimant que cette formation permettra aux participants « de mieux comprendre les réalisations de la Chine en matière de développement et de renforcer la coopération bilatérale dans la sécurité, la gouvernance et le développement ».
Pour Simon Mulongo, directeur du Centre Imani pour les politiques et la recherche en Ouganda, qui s’exprimait au nom des stagiaires, « cette formation est une occasion unique de s’inspirer des expériences chinoises et de les adapter aux réalités africaines ». Au-delà du cadre académique, cet atelier illustre la volonté de Pékin d’approfondir ses relations avec les pays de la Corne de l’Afrique, en plaçant la confiance mutuelle et le dialogue des civilisations au cœur d’une coopération de plus en plus structurée.
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