Africa-Press – Djibouti. À quatre jours du début de la Coupe du monde au Qatar et comme tous les quatre ans, plusieurs équipes peuvent prétendre soulever le trophée suprême, le 18 décembre prochain. Quelles sélections se démarquent pour la victoire finale ?
La France
L’équipe de France de football célèbre son titre de champion du monde, en Russie, le 15 juillet 2018. AP Photo/Matthias Schrader Championne du monde en titre, la sélection emmenée par Didier Deschamps fait, forcément, figure de favori à sa propre succession. Néanmoins, attention, seules deux équipes dans l’histoire du football ont réussi à conserver leur titre et c’était un football d’une toute autre époque : l’Italie (1934 et en 1938) et le Brésil (1958 et 1962). La « bande à DD » aura une revanche à prendre après son Euro raté.
Le sélectionneur français pourra notamment s’appuyer sur un trio de folie en attaque : le Ballon d’or, Karim Benzema, Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, qui revient en forme ces dernières semaines avec son club de l’Atletico Madrid.
Un point noir à souligner néanmoins. La cascade de blessures de joueurs importants : Paul Pogba, N’golo Kanté, Mike Maignan, Presnel Kimpembé et Christopher Nkunku. Le milieu de terrain de l’équipe de France sera donc composé d’habituels remplaçants, inexpérimentés à ce niveau. Un point faible que les adversaires pourraient exploiter.
Le Brésil
L’attaquant brésilien, Neymar, lors d’une séance d’entraînement au centre sportif Continassa, à Turin, en Italie, le jeudi 17 novembre 2022.AP Photo/Luca Bruno
C’est sûrement la plus belle génération brésilienne de la dernière décennie qui va se présenter à Doha avec le statut de favori. La sélection de Tite, portée par un Neymar qui marche sur l’eau, depuis le début de saison, avec le PSG (11 but et 9 passes décisives) va tout donner pour ajouter une sixième étoile à son maillot.
Au delà des individualités en forme, la Seleçao abordera cette compétition pleine de confiance sur le plan collectif, puisqu’elle reste sur une série de 35 matchs sans défaite.
L’Argentine
L’attaquant argentin, Lionel Messi, à droite, écoute l’hymne national des Émirats arabes unis, lors d’un match amical entre l’Argentine et les Émirats arabes unis, au stade Mohammed Bin Zayed, à Abu Dhabi, le mercredi 16 novembre 2022.AP Photo/Hussein Malla
Et si Messi parachevait sa carrière exceptionnelle et rentrait définitivement au Panthéon du football, avec le seul titre qui lui manque : une Coupe du monde ?
« La pulga », qui a toujours été dans l’ombre de Diego Maradona en Argentine, l’a promis : il va tout donner pour remporter le titre suprême avec l’Albiceleste.
Pour ça, il pourra compter sur des joueurs tels que Leandro Paredes, Lautaro Martinez ou encore Rodrigo de Paul, qui sauront se sacrifier au profit du collectif. Une équipe qui reste sur une victoire en Copa America, l’an dernier, qui avait permis au septuple Ballon d’or, souvent clivant, de rentrer dans le coeur des Argentins.
Angleterre
L’équipe nationale de football d’Angleterre, avant le match d’UEFA Nations League entre l’Italie et l’Angleterre, au stade San Siro de Milan, en Italie, le vendredi 23 septembre 2022.AP Photo/Antonio Calanni
Pour les « Three lions », finalistes du dernier Euro et demi-finalistes de la dernière Coupe du monde, il s’agira, cette fois, de confirmer. Cette édition 2022 risque d’être la dernière pour le sélectionneur Gareth Southgate. L’opportunité pour des joueurs, avec qui il a su nouer de très bons liens, de lui offrir un trophée ?
Rien n’est moins sûr. Certains choix du sélectionneur font grincer des dents. Parmi eux, la sélection du défenseur central Harry Maguire, davantage connu pour les compilations vidéos de ses erreurs sur les réseaux sociaux que pour sa faculté à s’affirmer comme le patron d’une défense. Les supporters de Manchester United pourront confirmer.
Les Anglais pourront tout de même s’appuyer, en attaque, sur Harry Kane. Le serial buteur de Tottenham avait fini meilleur buteur de la Coupe du monde 2018.
adidas Golden Boot Award: Harry KANE (#ENG) Antoine GRIEZMANN (#FRA) Romelu LUKAKU (#BEL) #WorldCup pic.twitter.com/iLzORGpmcd — FIFA World Cup (@FIFAWorldCup) July 15, 2018
Les outsiders
Belgique
Le milieu de terrain de la Belgique, Kevin De Bruyne (numéro 7), célèbre la victoire de son équipe face au Brésil, en quart de finale de la Coupe du monde, à la Kazan Arena, à Kazan, en Russie, le vendredi 6 juillet 2018.AP Photo/Matthias Schrader
Difficile de ne pas mentionner la Belgique parmi les favoris de cette Coupe du monde, mais force est de constater que malgré une génération dorée, les diables rouges n’auront remporté aucun trophée. La faute, notamment, à la France, en demi-finale de la dernière Coupe du monde.
Les cadres de cette sélection approchent de la fin de leur carrière et leur meilleur joueur, Eden Hazard, est en difficulté depuis plusieurs saisons au Real Madrid.
De quoi douter de leur capacité à parvenir à la victoire finale ? Pas forcément, puisqu’entre temps, leur meneur de jeu, Kevin de Bruyne a su revêtir le costume de leader de la sélection. De quoi, peut-être, offrir une dernière opportunité, à cette génération, de rêver.
L’Allemagne
L’équipe nationale allemande pose pour des photos avec le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, avant de monter à bord d’un avion en direction de leur centre d’entraînement, à Oman, avant la prochaine Coupe du monde de football au Qatar, le lundi 14 novembre 2022. AP Photo/Arne Dedert
« Le football est un sport qui se joue à onze contre onze, et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne. », disait le grand attaquant, légende du football anglais, Gary Lineker.
Si depuis 2014 et sa victoire en Coupe du monde, l’adage ne se vérifie plus tant que ça pour la sélection allemande, elle reste un prétendant de poids à la victoire finale.
Son sélectionneur, Hansi Flick pourra notamment s’appuyer sur une ossature solide de joueurs qui composent le onze de départ du Bayern Munich. À noter le retour en sélection de Mario Götze, unique buteur de la finale de la Coupe du monde 2014, face à l’Argentine.
L’Espagne
L’entraîneur de l’équipe nationale espagnole de football, Luis Enrique, au centre, s’entretient avec ses joueurs lors d’une séance d’entraînement à Las Rozas, en Espagne, le lundi 14 novembre 2022. L’équipe se rendra en Jordanie pour un match amical le jeudi 17 novembre, puis au Qatar pour participer à la Coupe du monde.AP Photo/Paul White
S’il y a bien un star en Espagne, c’est le sélectionneur : Luis Enrique. Personnalité affirmée et reconnue, notamment après son passage au FC Barcelone, le natif de Gijon a modelé une sélection avec de nombreux jeunes joueurs.
De grands espoirs tels que Pedri et Gavi, au milieu de terrain, vus par certains, comme les successeurs des grands Xavi et Iniesta. Luis Enrique a aussi écarté des joueurs cadres, comme Sergio Ramos ou encore Gerard Piqué. Une façon pour lui, d’avoir des joueurs à sa main, déchargés des possibles éléments perturbateurs extérieurs.
Pour y parvenir, Luis Enrique prend toute la pression, notamment pendant les conférences de presse. Difficile de ne pas constater qu’il prend également toute la lumière. Cela lui avait réussi pendant l’euro puisque la Roja s’était inclinée, au terme d’un parcours honorable, en demi-finale aux tirs au but, face à l’Italie, futur vainqueur du tournoi.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Djibouti, suivez Africa-Press