
Africa-Press – Djibouti. Alors que Djibouti poursuit sa métamorphose économique à la croisée des grands axes maritimes mondiaux, la CAC International Bank s’impose comme l’un des piliers du secteur bancaire national.
Dans un entretien exclusif accordé au magazine African Business, le directeur général de la banque, Ahmed Al Deib, revient sur les ressorts de cette ascension. « Notre trajectoire suit celle du pays. En misant sur les infrastructures, l’énergie et la logistique, Djibouti s’est doté des leviers essentiels pour stimuler son économie. CAC International Bank a su accompagner ce mouvement et en amplifier l’impact », confie le DG.
Créée en 2008, CAC International Bank est aujourd’hui la deuxième banque du pays. Un rang qu’elle doit à une croissance soutenue dans un environnement devenu, selon son PDG, « propice aux affaires et à l’innovation ». Les ports djiboutiens – points névralgiques du commerce régional – les zones franches industrielles, ou encore les infrastructures énergétiques de nouvelle génération comme la centrale solaire de Grand Bara ou le parc éolien de Ghoubet, ont transformé le paysage économique national.
Dans ce contexte porteur, la banque s’est imposée comme un catalyseur du développement, investissant dans le numérique, la cybersécurité, la responsabilité sociale et la diversification de ses produits. « Nous avons initié une révolution, affirme Ahmed Al Deib. Nous avons été les premiers à croire à la banque mobile, à accompagner le public dans sa transition numérique. Aujourd’hui, le marché est prêt. »
CAC International Bank reste très présente sur le segment des entreprises, avec une offre taillée pour l’économie djiboutienne et son interconnexion croissante avec l’Éthiopie voisine: fonds de roulement, financements à l’export, lettres de crédit, logistique commerciale… autant d’outils qui facilitent le commerce transfrontalier.
Mais la banque entend rééquilibrer sa clientèle en renforçant son portefeuille de particuliers, notamment via les outils de banque mobile, devenus centraux dans sa stratégie d’inclusion financière.
Sur un marché djiboutien comptant douze établissements bancaires pour un peu plus d’un million d’habitants, la concurrence est vive. Ahmed Al Deib la qualifie de « saine », tout en rappelant que la prudence reste le maître mot. « Une concurrence excessive peut engendrer des comportements à risque. Chez nous, la liquidité prime, toujours. »
Si le rayonnement régional de Djibouti repose en grande partie sur ses infrastructures portuaires et logistiques, CAC International Bank entend jouer sa partition dans cette projection stratégique vers les marchés africains. Pour son directeur général, il s’agit d’« accompagner la dynamique Sud-Sud en soutenant les investissements croisés, en tissant des synergies avec les opérateurs du continent et en renforçant la compétitivité des entreprises clientes ».
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