Environnement / Migration et Changement climatique : Vers une mise en œuvre ambitieuse de la déclaration de Kampala

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Environnement / Migration et Changement climatique : Vers une mise en œuvre ambitieuse de la déclaration de Kampala
Environnement / Migration et Changement climatique : Vers une mise en œuvre ambitieuse de la déclaration de Kampala

Africa-Press – Djibouti. Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable avec l’appui technique et financier de l’OIM a organisé la semaine dernière et pendant trois jours un dialogue national sur la mise en œuvre de la « Déclaration ministérielle de Kampala sur la migration, l’environnement et le changement climatique.

Le gouvernement de Djibouti reconnaît l’importance capitale de traiter les effets croisés du changement climatique et de la mobilité humaine. En 2022, la république de Djibouti a pris part à la Conférence sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique (MECC) à Kampala, en Ouganda. Ce fut un moment clé, marquant l’adoption de la première Déclaration ministérielle régionale.

Ce dialogue découle de plusieurs formations organisées précédemment par l’OIM en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, visant à améliorer notre compréhension des différentes dimensions de la mobilité humaine pertinentes pour Djibouti.

L’évènement a regroupé sur place le Secrétaire General Ministère de l’Environnement et du Développement Durable M. Dini Abdallah Omar, la Directrice Régionale de l’OIM., la Cheffe de mission de l’OIM à Djibouti Mme Tanja Pacifico., les représentants des conseils régionaux, les représentants des institutions publiques, les représentants de la société civile, les membres du Comité National Directeur sur les Changements Climatiques. L’objectif général de ce dialogue consiste à mettre en place une approche participative permettant d’intégrer la mobilité humaine dans la planification de l’adaptation au changement climatique à Djibouti et de mettre en œuvre la Déclaration de Kampala sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique.

Il s’agit également d’élaborer une feuille de route décrivant les étapes de mise en œuvre de l’approche à choisir, les données nécessaires à collecter ainsi que les ressources financières et techniques requises à mobiliser pour la mise en œuvre du de la Déclaration de Kampala sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique.

Ce dialogue vise à renforcer les capacités nationales et la mise en œuvre, notamment de la Déclaration de Kampala sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique.

Les participants auront les outils et les connaissances nécessaires pour intégrer efficacement la mobilité humaine dans leurs responsabilités de supervision, de coordination et d’orientation des politiques liées au changement climatique au niveau national.

Au cours de ces trois jours, Les participants de cet atelier se pencheront sur plusieurs sujets, allant des concepts fondamentaux aux approches pratiques visant à intégrer la mobilité humaine dans les différents documents de planification climatique, ainsi que dans la mise en œuvre de la Déclaration de Kampala sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique.

Dans une allocution faite sur place le Secrétaire General du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable M. Dini Abdallah Omar a indiqué que « La République de Djibouti joue un rôle crucial en tant que pays de transit, avec des flux migratoires importants. D’après les dernières estimations de la Matrice de suivi des déplacements, 36 285 mouvements migratoires ont été enregistrés aux points de suivi des flux en janvier 2025.Djibouti constitue à la fois une structure de transit et d’accueil de migrant. Ces mouvements incluent à la fois des migrants en transit vers d’autres destinations et des personnes qui s’installent temporairement ou durablement sur le territoire national. Ces mouvements sont considérés comme stratégie d’adaptation et d’amélioration des moyens de subsistance dans un contexte de dégradation environnementale et de changement climatique.

Toutefois, les migrants internes ou externes présents à Djibouti, souvent déjà en situation de grande précarité, sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique, notamment à travers les inondations, les vagues de chaleur et les sécheresses prolongées. Ils subissent de plein fouet les affres du dérèglement climatique.

Dans un monde en perpétuelle mutation, il est impératif que nous agissions ensemble pour relever les défis complexes auxquels notre planète est confrontée. La question de la migration environnementale ne peut plus être ignorée, et notre capacité à y répondre déterminera, dans une large mesure, notre avenir commun».

Le Point avec…Dini Abdallah Omar
Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable

Les changements climatiques impactent fortement les secteurs économiques, les populations et les ressources naturelles et n’épargnent point les migrants qui font partie intégrante de ces écosystèmes.

La République de Djibouti joue un rôle crucial en tant que pays de transit, avec des flux migratoires importants. D’après les dernières estimations de la Matrice de suivi des déplacements, 36 285 mouvements migratoires ont été enregistrés aux points de suivi des flux en janvier 2025.Djibouti constitue à la fois une structure de transit et d’accueil de migrant.

Ces mouvements incluent à la fois des migrants en transit vers d’autres destinations et des personnes qui s’installent temporairement ou durablement sur le territoire national. Ces mouvements sont considérés comme stratégie d’adaptation et d’amélioration des moyens de subsistance dans un contexte de dégradation environnementale et de changement climatique.

Toutefois, les migrants internes ou externes présents à Djibouti, souvent déjà en situation de grande précarité, sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique, notamment à travers les inondations, les vagues de chaleur et les sécheresses prolongées. Ils subissent de plein fouet les affres du dérèglement climatique.

Face à cette réalité complexe, le gouvernement de Djibouti reconnaît l’importance capitale de traiter les effets croisés du changement climatique et de la mobilité humaine. En 2022, notre pays a pris part à la Conférence sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique (MECC) à Kampala, en Ouganda. Ce fut un moment clé, marquant l’adoption de la première Déclaration ministérielle régionale.

C’est dans ce contexte que nous nous réunissons aujourd’hui pour la mise en œuvre de la Déclaration ministérielle de Kampala sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique. Ce dialogue découle de plusieurs formations organisées précédemment par l’OIM en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, visant à améliorer notre compréhension des différentes dimensions de la mobilité humaine pertinentes pour Djibouti.

L’objectif général de ce dialogue consiste à mettre en place une approche participative permettant d’intégrer la mobilité humaine dans la planification de l’adaptation au changement climatique à Djibouti et de mettre en œuvre la Déclaration de Kampala sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique. Il s’agit également d’élaborer une feuille de route décrivant les étapes de mise en œuvre de l’approche à choisir, les données nécessaires à collecter ainsi que les ressources financières et techniques requises à mobiliser pour la mise en œuvre du de la Déclaration de Kampala sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique.

Enfin, nous devons jeter les bases d’une réflexion portant sur la structure de gouvernance et de coordination chargée du suivi de cette mise en œuvre.Ce dialogue vise à renforcer les capacités nationales et la mise en œuvre, notamment de la Déclaration de Kampala sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique.

Les échanges qui se tiendront durant ce dialogue ont pour ambition de fournir à nos participants les outils et les connaissances nécessaires pour intégrer efficacement la mobilité humaine dans leurs responsabilités de supervision, de coordination et d’orientation des politiques liées au changement climatique au niveau national.

Au cours de ces trois jours, nous aborderons une variété de sujets, allant des concepts fondamentaux aux approches pratiques visant à intégrer la mobilité humaine dans les différents documents de planification climatique, ainsi que dans la mise en œuvre de la Déclaration de Kampala sur la Migration, l’Environnement et le Changement Climatique.

Dans un monde en perpétuelle mutation, il est impératif que nous agissions ensemble pour relever les défis complexes auxquels notre planète est confrontée. La question de la migration environnementale ne peut plus être ignorée, et notre capacité à y répondre déterminera, dans une large mesure, notre avenir commun.

Je vous encourage vivement à tirer pleinement parti de ce dialogue, à partager vos idées, vos expériences et vos perspectives, dans un esprit de collaboration et d’engagement pour un avenir plus résilient et durable.

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