Gouvernement de Djibouti et UNHCR Appellent à l’Action

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Gouvernement de Djibouti et UNHCR Appellent à l'Action
Gouvernement de Djibouti et UNHCR Appellent à l'Action

Africa-Press – Djibouti. Lors d’une réunion conjointe à l’Institut des Études Diplomatiques (IED), le Gouvernement de Djibouti et l’UNHCR ont lancé aujourd’hui un appel à l’action face à la situation préoccupante dans les zones d’accueil des réfugiés.

Ont pris part à cette cérémonie le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, M. Abdoulkader Houssein Omar, le ministre de l’Intérieur, M. Said Nouh Hassan, le ministre de la santé, Dr Ahmed Robleh Abdilleh et la Représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), Mme Sandrine Dominique.

Cet appel à l’action vise à mobiliser les partenaires techniques et financiers autour d’actions concrètes pour faire face à la situation préoccupante au niveau des zones d’accueil des réfugiés.

Malgré des efforts soutenus et des progrès notables en matière de protection et d’assistance des réfugiés, la situation des réfugiés s’est considérablement détériorée depuis le début de l’année 2025, due à la suspension des financements.

Les conséquences sont déjà alarmantes sur le terrain à savoir 10 000 enfants risquent d’avoir un accès limité à l’éducation à partir de septembre 2025 ; 34 000 réfugiés et demandeurs d’asile se retrouvent avec un accès limité aux services de santé ; 28 000 personnes déplacées de force voient leur accès à l’eau potable menacé ; 26 000 personnes déplacées de force, avec un faible taux de couverture en latrines, menaçant les conditions d’hygiène. Portant aussi atteinte au bien-être, favorisant la transmission des maladies, et avec un risque d’agression sexuelle et de réduction des possibilités éducatives. 28 000 réfugiés et demandeurs d’asile subissent une forte baisse de l’assistance alimentaire, avec une réduction de plus de 50 % des rations et l’incertitude de fonds annoncé par le PAM dès octobre 2025 pour couvrir les besoins vitaux et enfin 14 000 enfants sont exposés à des risques de malnutrition.

Si rien n’est fait, cette situation continuera à affecter lourdement le développement du capital humain, réduira la productivité et imposera des coûts sociaux et économiques considérables pour les individus, la société Djiboutienne et la communauté internationale.

Djibouti, reconnu comme pays modèle dans la mise en œuvre du Cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF), s’est résolument engagé en faveur de la protection et de l’inclusion des réfugiés. En 2017, sous la Haute Autorité de Son Excellence Monsieur Ismaïl Omar Guelleh, Président de la République, le pays a adopté une loi nationale sur les réfugiés (Loi n° 159/AN/16/7ème L), accompagnée de décrets d’application destinés à améliorer l’accès des réfugiés aux services essentiels et à promouvoir des solutions durables.

Cette dynamique s’inscrit dans la continuité du CRRF, adopté en 2016 par l’Assemblée générale des Nations Unies dans le cadre de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants.

En 2018, le Pacte mondial sur les réfugiés (GCR) est venu consolider cette vision par un engagement renouvelé de la communauté internationale. Ce cadre promeut une réponse collective, inclusive et coordonnée, visant à alléger les pressions exercées sur les pays d’accueil ; renforcer l’autonomie des réfugiés ; faciliter l’accès à des solutions dans des pays tiers et créer les conditions d’un retour volontaire, sûr et digne dans les pays d’origine.

Face à l’urgence, le Gouvernement de Djibouti en appelle à la solidarité des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour éviter une crise de grande ampleur.

Ce sont nos enfants, ce sont nos frères et sœurs et nous avons besoin que les donateurs se mobilisent immédiatement, sinon il y aura des conséquences incalculables. Ne les laissons pas tomber. Agissons conformément au Pacte mondial sur les réfugiés.

DJIBOUTI, 3 août 2025 (ADI) – Lors d’une réunion conjointe à l’Institut des Études Diplomatiques (IED), le Gouvernement de Djibouti et l’UNHCR ont lancé aujourd’hui un appel à l’action face à la situation préoccupante dans les zones d’accueil des réfugiés.

Ont pris part à cette cérémonie le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, M. Abdoulkader Houssein Omar, le ministre de l’Intérieur, M. Said Nouh Hassan, le ministre de la santé, Dr Ahmed Robleh Abdilleh et la Représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), Mme Sandrine Dominique.

Cet appel à l’action vise à mobiliser les partenaires techniques et financiers autour d’actions concrètes pour faire face à la situation préoccupante au niveau des zones d’accueil des réfugiés.

Malgré des efforts soutenus et des progrès notables en matière de protection et d’assistance des réfugiés, la situation des réfugiés s’est considérablement détériorée depuis le début de l’année 2025, due à la suspension des financements.

Les conséquences sont déjà alarmantes sur le terrain à savoir 10 000 enfants risquent d’avoir un accès limité à l’éducation à partir de septembre 2025 ; 34 000 réfugiés et demandeurs d’asile se retrouvent avec un accès limité aux services de santé ; 28 000 personnes déplacées de force voient leur accès à l’eau potable menacé ; 26 000 personnes déplacées de force, avec un faible taux de couverture en latrines, menaçant les conditions d’hygiène. Portant aussi atteinte au bien-être, favorisant la transmission des maladies, et avec un risque d’agression sexuelle et de réduction des possibilités éducatives. 28 000 réfugiés et demandeurs d’asile subissent une forte baisse de l’assistance alimentaire, avec une réduction de plus de 50 % des rations et l’incertitude de fonds annoncé par le PAM dès octobre 2025 pour couvrir les besoins vitaux et enfin 14 000 enfants sont exposés à des risques de malnutrition.

Si rien n’est fait, cette situation continuera à affecter lourdement le développement du capital humain, réduira la productivité et imposera des coûts sociaux et économiques considérables pour les individus, la société Djiboutienne et la communauté internationale.

Djibouti, reconnu comme pays modèle dans la mise en œuvre du Cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF), s’est résolument engagé en faveur de la protection et de l’inclusion des réfugiés. En 2017, sous la Haute Autorité de Son Excellence Monsieur Ismaïl Omar Guelleh, Président de la République, le pays a adopté une loi nationale sur les réfugiés (Loi n° 159/AN/16/7ème L), accompagnée de décrets d’application destinés à améliorer l’accès des réfugiés aux services essentiels et à promouvoir des solutions durables.

Cette dynamique s’inscrit dans la continuité du CRRF, adopté en 2016 par l’Assemblée générale des Nations Unies dans le cadre de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants.

En 2018, le Pacte mondial sur les réfugiés (GCR) est venu consolider cette vision par un engagement renouvelé de la communauté internationale. Ce cadre promeut une réponse collective, inclusive et coordonnée, visant à alléger les pressions exercées sur les pays d’accueil ; renforcer l’autonomie des réfugiés ; faciliter l’accès à des solutions dans des pays tiers et créer les conditions d’un retour volontaire, sûr et digne dans les pays d’origine.

Face à l’urgence, le Gouvernement de Djibouti en appelle à la solidarité des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour éviter une crise de grande ampleur.

Ce sont nos enfants, ce sont nos frères et sœurs et nous avons besoin que les donateurs se mobilisent immédiatement, sinon il y aura des conséquences incalculables. Ne les laissons pas tomber. Agissons conformément au Pacte mondial sur les réfugiés.

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