Quentin Velluet
Africa-Press – Djibouti. Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle organisé par la France les 10 et 11 février espère mettre autour de la table la fine fleur de la tech mondiale et les représentants d’États et d’organisation internationales.
« Adapter et préparer de manière collaborative la société aux évolutions entraînées par l’intelligence artificielle ». C’est la promesse que souhaite tenir le président français Emmanuel Macron lors du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle qui se déroulera les 10 et 11 février prochains à Paris. L’événement doit réunir l’ensemble des parties prenantes du secteur, des chefs d’État aux chercheurs en passant par les dirigeants des grandes entreprises de la tech, d’ONG et d’institutions multilatérales.
L’Afrique aura bel et bien sa place dans cette réunion internationale sur l’intelligence artificielle (IA), et ce, sous plusieurs formes. Côté délégations, plusieurs ministres de l’Économie numérique sont attendus, notamment la Togolaise Cina Lawson, la Béninoise Aurélie Adam Soulé Zoumarou, la Marocaine Amal El Fallah Seghrouchni, le Nigérian Bosun Tijani, le Kényan William Kabogo Gitau, la Rwandaise Paula Ingabire mais également Salima Monorma Bah du Sierra Leone, Nthathi Moorosi du Lesotho, ainsi qu’une délégation de Guinée Bissau.
La ministre togolaise est notamment attendue dans les locaux de l’AFD le 11 février, dans le cadre d’un événement sur l’IA au service du développement, organisé en marge du sommet.
Des discussions sur l’IA pour l’Afrique
Une partie de ces dirigeants interviendra dans le cadre de l’Africa AI Village, un événement parallèle organisé sur les deux jours du sommet et consacré aux réflexions à mener sur les besoins du continent sur le sujet.
Lacina Koné, directeur général de l’Alliance Smart Africa, y sera également pour promouvoir le lancement du Conseil africain pour l’intelligence artificielle et rassembler les acteurs concernés autour d’une réflexion sur la structuration de cette initiative. D’ici à juillet 2025, cet organe doit être en mesure d’avoir élaboré « un plan stratégique d’un an » qui sera présenté lors du Sommet Transform Africa, prévu du 22 au 24 juillet 2025 à Kigali. Le soir du 10 février, le dirigeant ivoirien rencontrera également une partie de la filière électronique française, lors d’une soirée organisée dans les locaux de la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (Fieec).
Côté secteur privé, le Zimbabwéen James Manyika, vice-président senior de la recherche, de la technologie et de la société chez Google fera également le déplacement avec le cofondateur de Google DeepMind et prix Nobel de chimie, Demis Hassabis. Seront également présents à Paris, Angela Lungati, directrice générale du logiciel de cartographie open source Ushahidi et Israel Palembe, dirigeant de la plateforme rwandaise de services publics en ligne, Irembo.
Des jeunes pousses de l’intelligence artificielle seront également représentées – pour la plupart au sein de l’Africa AI Village. Parmi les entrepreneurs attendus: le Nigérian Alex Tsado, fondateur d’Ahura AI, la Française d’origine centrafricaine Kate Kallot, fondatrice d’Amini et le Sénégalais Ismaïla Seck, cofondateur de Lengo AI.
Côté multilatéral, l’économiste sud-africain et secrétaire général du secrétariat de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), Wamkele Mene, est également attendu à Paris, tout comme le Togolais Gilbert F. Houngbo, directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).
Source: JeuneAfrique
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Djibouti, suivez Africa-Press
