Africa-Press – Djibouti. Burkina Faso, Mali, Guinée, Niger et Gabon. L’Afrique a enregistré beaucoup de coups d’Etat depuis 2020. Un retour en force des militaires qui passe mal pour le secrétaire général des Nations unies.
Pour Antonio Guterres, ces putschs ne sauraient être l’alternative aux maux qui gangrènent le continent.
“De nombreux pays sont confrontés à des problèmes de gouvernance profondément ancrés, mais les gouvernements militaires ne sont pas la solution. Ils aggravent les problèmes. Ils ne peuvent pas résoudre la crise. Ils ne peuvent que l’aggraver. J’exhorte tous les pays à agir rapidement pour mettre en place des institutions démocratiques crédibles et l’État de droit”, a déclaré le secrétaire général de l’ONU ce 1er septembre.
Antonio Guterres avait “fermement” condamné le putsch “comme moyen de résoudre la crise post-électorale”, au Gabon.
Le nouvel homme fort du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, sera intronisé lundi 4 septembre prochain comme président d’un pouvoir de “transition” à la durée encore indéterminée mais l’opposition exhorte les putschistes à reconnaître plutôt la “victoire” de son candidat à la présidentielle.
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