Africa-Press – Djibouti. C’est ce qu’a déclaré à Sputnik Afrique Felix Asogwa, professeur de relations internationales à l’Université d’État des sciences et technologies d’Enugu (ESUST). Il y a six ans, l’Onu a désigné le 24 avril Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie.
Alors que l’Afrique est confrontée à de nombreux défis – développement, changement climatique, instabilité croissante, conflits interétatiques – le consensus par la diplomatie multilatérale est le seul moyen de les résoudre, a souligné l’expert.
« Ces pays ne peuvent pas, individuellement, surmonter certains des défis auxquels ils sont confrontés, sauf par la coopération, ce que prône la diplomatie multilatérale », a-t-il déclaré.
Les pays africains sont conscients de l’importance du multilatéralisme, selon lui. Aujourd’hui, l’UA et d’autres organisations régionales « fournissent une plate-forme permettant à cette diplomatie multilatérale de prospérer en Afrique ».
Le défi majeur pour l’Union est son manque d’indépendance, a déclaré l’universitaire. Les puissances occidentales influencent l’orientation des développements politiques et économiques en Afrique, selon lui.
« La Russie, la Chine, ce sont des centres émergents de puissances mondiales qui se construisent progressivement pour mettre en échec le monde unipolaire dominé par les États-Unis par l’intermédiaire de leurs alliés en Europe occidentale », a encore indiqué l’analyste.
Dans cette optique, les BRICS sont attrayants pour les pays africains. Pour l’expert, le bloc assure un ordre politique mondial plus équilibré et « soutient l’idée même de multipolarité dans les affaires mondiales ».
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