Africa-Press – Djibouti. Le futur réseau africain de vaccins à ARN messager sera développé au niveau de l’usine de BioNTech au Rwanda. Il devrait produire des vaccins abordables pour lutter contre plusieurs maladies ayant un potentiel épidémique comme le paludisme, la variole simienne et la tuberculose.
La société allemande de biotechnologie, BioNTech, a obtenu un financement de 145 millions de dollars de la part de Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) pour financer le développement d’un réseau de production de vaccins basés sur la technologie de pointe de l’ARN messager (ARNm), selon un communiqué conjoint publié par les deux partenaires.
BioNTech et la CEPI, une fondation financée par des dons provenant d’Etats, d’organisations philanthropiques et d’organisations de la société civile, ont précisé que ces fonds serviront à mettre en place des capacités de recherche et développement (R&D), de production et de commercialisation de vaccins à ARNm au niveau de l’usine de Kigali, au Rwanda, notant que ces capacités contribueront aux efforts visant à mieux se préparer aux futures menaces d’épidémies et de pandémies potentielles en Afrique.
Le futur réseau africain devrait produire des vaccins abordables pour lutter contre le paludisme, la variole simienne (Mpox), la tuberculose ou d’autres menaces sanitaires.
« BioNTech et la CEPI ont l’intention de travailler conjointement pour répondre rapidement aux épidémies sur le continent africain causées par des menaces virales connues ou par un agent pathogène encore inconnu ayant un potentiel épidémique ou pandémique », ont souligné les deux partenaires.
BioNTech avait annoncé, en décembre 2023, qu’elle prévoyait d’entamer la production de vaccins à ARNm dans son usine rwandaise en 2025.
L’Afrique cherche, depuis le début de la pandémie de covid-19, à augmenter sa capacité de production vaccinale en vue de réduire sa dépendance à l’égard des vaccins importés. Actuellement, près de 1% des vaccins utilisés sur le continent sont fabriqués localement. L’Union africaine (UA) entend faire grimper cette proportion à 60%, d’ici 2040.
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