Africa-Press – Djibouti. L’archéologie a encore de prestigieuses découvertes devant elle. Car un certain nombre de tombes de grandes personnalités restent à trouver. C’est le cas de celles de Cléopâtre, dernière reine de l’Égypte ptolémaïque, dont l’emplacement de la sépulture demeure à ce jour l’un des mystères archéologiques les plus persistants, ou encore celui du somptueux mausolée d’Alexandre le Grand, roi de Macédoine et l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité. Momifié à la manière des pharaons, son corps fit l’objet d’un véritable culte avant d’être perdu, aux alentours du 4e siècle de notre ère.
La quête des ancêtres de l’humanité
Découverts en 2000 et 2001, respectivement au Kenya et au Tchad, Orrorin tugenensis (6 millions d’années), et Sahelanthropus tchadensis, « Toumaï » (7 millions d’années), se disputent le titre de grand ancêtre de l’humanité. Le fémur allongé du premier le classe du côté des bipèdes occasionnels, mais il était aussi adapté au monde des arbres. Le trou occipital du crâne du second, par lequel s’attachait sa colonne vertébrale, indique qu’il était aussi bipède. Sinon, il se déplaçait à quatre pattes, peut-être sur les branches. Seules de nouvelles découvertes permettront de compléter le tronc de notre arbre généalogique.
Déchiffrer les écritures récalcitrantes
Avec les progrès de l’intelligence artificielle, il est permis d’espérer qu’au cours des prochaines années, les chercheurs viennent enfin à bout des dernières écritures anciennes non encore déchiffrées. Parmi elles, l’écriture pictographique de l’Indus, civilisation de la vallée éponyme, qui résiste aux spécialistes, ou encore le linéaire A, utilisé dans la Crète ancienne à l’époque minoenne. Si son écriture commence à être mieux comprise, la langue étrusque, elle aussi, reste globalement inconnue.
Bientôt le retour du dodo?
La société américaine Colossal Biosciences a créé en avril dernier une souris modifiée pour exprimer les gènes de poils laineux du mammouth, connus grâce à l’ADN récupéré sur les corps de Mammuthus primigenius découverts dans le pergélisol sibérien. Son objectif affiché est de « déséteindre » l’espèce ainsi que celle du célèbre dodo de l’île Maurice. En réalité, elle pourra, au mieux « mammouthiser » un éléphant ou donner des traits du dodo à un oiseau cousin.
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