ITIE : Le Secrétariat international à l’écoute du collège des entreprises publiques et privées

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ITIE : Le Secrétariat international à l’écoute du collège des entreprises publiques et privées
ITIE : Le Secrétariat international à l’écoute du collège des entreprises publiques et privées

Africa-Press – Gabon. En séjour au Gabon depuis le 6 février, les membres de la mission du secrétariat international de l’ITIE sont allés, le 7 février 2023, à la rencontre des membres du collège large des entreprises publiques et privées du Groupe multipartite ITIE Gabon pour s’assurer du rôle effectif qu’ils jouent dans la mise en œuvre de la norme ITIE au Gabon, y compris dans l’élaboration du rapport attendu le 21 avril prochain.

Le marathon de la délégation du secrétariat international de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) pour l’évaluation du processus de mise en œuvre de la Norme ITIE» au Gabon dont le premier rapport est attendu pour avril 2023, s’est poursuivi le 7 février vers les acteurs du collège large des entreprises publiques et privées du Groupe multipartite ITIE Gabon. Pour le directeur régional pour l’Afrique francophone, Nassim Bennani ces entreprises publiques et privées sont des acteurs majeurs du secteur extractif. Ils jouent chacun à son niveau un rôle capital dans la gouvernance du secteur extractif, ainsi que dans l’application de la norme ITIE.

«C’est extrêmement important que les entreprises d’État et privées participent à l’élaboration de ce rapport, mais également à l’ensemble des activités de mise en œuvre de l’ITIE, à l’élaboration du plan de travail et du suivi régulier de la mise en oeuvre de l’ITIE au Gabon. Elles doivent s’engager dans la divulgation de données qui sont requises par la Norme ITIE et de participation au débat public, dans la participation des différents rapports qui vont être faits par l’ITIE Gabon», a déclaré Nassim Bennani, saluant cette rencontre qui a permis de s’assurer que l’ITIE prend en compte les priorités de ces collèges et de discuter des différents challenges et opportunités que représente l’ITIE pour ces collèges et la gouvernance du secteur extractive.

Pendant plus de trois heures d’horloge, cette rencontre entre la délégation du secrétariat international de l’ITIE et le collège large des entreprises publiques et privées du Groupe multipartite ITIE Gabon a essentiellement tourné autour du fonctionnement de ces différents collèges sur la gouvernance, les questions qui seront abordées dans le rapport par les opérateurs nationaux. De même que sur le rappel des priorités nationales devant faire partie du rapport et qui devra s’aligner. «Nous faisons partie de ceux qui ont toujours réclamé le retour du Gabon dans l’ITIE. Il n’y a aucune opacité dans la divulgation des données au sein du secteur extractif. En fait, l’opacité vient du fait que, quand on ne connaît pas le secteur, on pense qu’il est opaque. Tout est transparent dans les contrats pétroliers et miniers. Mais c’est normal, puisque le commun des mortels, la population ou la société civile n’est pas dans le secteur et, ne connaissant pas les mécanismes du secteur, se pose un certain nombre de questions et pense effectivement que nous avons des choses à cacher», a indiqué Jacqueline Bognomba, présidente de l’Union pétrolière des entreprises du Gabon (UPEGA).

Outre les membres du collège large des entreprises publiques et privées du Groupe multipartite ITIE Gabon, la délégation du secrétariat international de l’ITIE a été l’hôte du représentant résident du Fonds monétaire international, Agou Gomez. Les deux parties ont examiné ensemble l’état d’avancement de la mise en oeuvre des priorités de la bonne gouvernance du secteur extractif au Gabon. «L‘initiative ITIE est importante parce qu’elle permet d’améliorer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif au Gabon. Dans ce sens, nous avons essayé de faire l’état de l’évolution de ce processus. Il y a une date essentielle, cruciale pour le Gabon, qui est la publication du rapport ITIE pour sa première année, le 21 avril 2023. La production de ce rapport est un élément d’appréciation de la performance du programme du FMI au Gabon», a relevé Gomez Agou.

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