Gabon : Avec l’APG, Paul Marie Gondjout rêve d’une «troisième République»

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Gabon : Avec l’APG, Paul Marie Gondjout rêve d’une «troisième République»
Gabon : Avec l’APG, Paul Marie Gondjout rêve d’une «troisième République»

Africa-Press – Gabon. Le week-end écoulé, le président de l’Union nationale initiale (Uni) donnait une conférence de presse pour présenter son «Alliance politique pour le Gabon (APG)». Un projet politique autour duquel Paul-Marie Gondjout espère fédérer les acteurs politiques pour l’avènement d’une troisième République au Gabon. Il songe à un quinquennat de transition pour l’alternance politique dans le pays.

Ce samedi 24 juin à Libreville, Paul-Marie Gondjout donnait une conférence de presse pour présenter son concept : l’Alliance politique pour le Gabon (APG). Avec cette plateforme, le président de l’Union nationale initiale (Uni) entend «unir les forces progressistes pour bâtir l’avenir du Gabon», aboutir à «un quinquennat de transition pour l’avènement d’une troisième République plus démocratique» et «une alternance politique autour d’un programme commun consensuel pour le développement économique et social du Gabon».

L’opposant estime que dans le pays qui est «à l’orée de certaines situations» et qui fait face à plusieurs défis aussi bien politique, économique, sécuritaire que social, la démocratie est en décalage avec la pratique. Avec l’APG, lui et l’Uni espèrent mettre en adéquation avec les attentes des populations et des investisseurs, le système institutionnel et le système politique. «Il faut que nous ayons une économie qui soit plus ouverte, plus juste et plus équitable. Plus progressiste», a-t-il déclaré non sans inviter les différentes forces de la Nation à intégrer l’APG afin de préparer le Gabon pour une transition vers «la troisième République» et ainsi mettre un terme au règne du parti au pouvoir.

Selon Paul-Marie Gondjout, le quinquennat de transition qu’il envisage sera dédié à la consolidation de la démocratie. Cette étape qu’il juge nécessaire devrait donc permettre au Gabon d’organiser par la suite des élections transparentes et apaisées. «Je suis dans mon rôle de lanceur d’alerte, mais surtout de leader politique pour montrer la voie de ce que je crois être bon pour mon pays. Le risque de ne pas agir maintenant, c’est d’assister à terme à un affaissement de l’État», a-t-il déclaré estimant qu’«il est temps de mettre balle à terre».

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