plus de représentants de partis dans les commissions électorales !

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plus de représentants de partis dans les commissions électorales !
plus de représentants de partis dans les commissions électorales !

Africa-Press – Gabon. Après avoir annoncé le transfert de la gestion des prochaines élections au ministère de l’Intérieur, les militaires au pouvoir ont l’intention d’exclure les partis politiques des commissions électorales, confirmant ainsi le projet de suspension de toutes les formations politiques du pays.

C’est la suite du communiqué N°61 du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) décidant du transfert de la gestion des élections au ministère de l’Intérieur. Au Gabon, plus aucun représentant de partis politiques ou de groupement de partis politiques reconnus de la majorité ou de l’opposition ne sera désigné pour siéger au sein des commissions électorales. La mesure, si elle est adoptée au Parlement, devrait être effective lors des prochains scrutins prévus courant 2025.

Pour remplacer les politiques qu’ils accusent d’être les principaux auteurs des maux décriés par les Gabonais ces dernières années, les militaires au pouvoir annoncent que «ces commissions seront désormais composées uniquement des acteurs institutionnels et des ministères techniques». Aussi, adopté mardi 14 mai en Conseil des ministres, un projet de loi propose de modifier et de supprimer certaines dispositions de la loi n°07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques au Gabon. Ce texte, précisent les autorités, «prévoit l’intégration de l’ensemble des acteurs institutionnels et des ministères techniques dans l’organisation du processus électoral, ainsi que l’établissement des délais fixés par le législateur pour la mise en place des commissions électorales locales et la convocation du collège électoral, ou toute autre opération relative à un référendum».

Entre semblant d’innovation et retour à l’ordre ancien, le projet du CTRI rejoint une des principales résolutions issues du Dialogue national inclusif d’avril dernier: celui de suspendre tous les partis politiques du pays. Et si le Conseil des ministres y a vu une priorité, c’est qu’elle fait écho à une des missions de la Transition contenues dans l’article 2 de sa Charte: «l’organisation des élections locales et nationales libres, démocratiques et transparentes».

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