Africa-Press – Gabon. Attaqué ces derniers jours par des internautes, dont certains ont brandi des documents présentés comme des preuves de ses malversations à la tête de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), Jean Delors Biyogue Bi Ntougou a fermement démenti, ce lundi 3 novembre 2025, les accusations de détournement de fonds et de surfacturation portées aussi bien à son encontre qu’à celui de certains de ses collaborateurs. Il se dit prêt à subir un audit.
Face aux accusations de surfacturation et de détournement de fonds relayées sur les réseaux sociaux, la direction générale de l’Agasa a réagi avec vigueur ce lundi. Dans un communiqué signé par son directeur général, Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, l’institution rejette catégoriquement ces allégations qu’elle dit «dénuées de tout fondement». Selon le patron de l’Agasa, ces accusations visent à «porter atteinte à la crédibilité de l’institution dont l’action demeure guidée par des principes de transparence, de rigueur administrative et de bonne gouvernance».
Aussi, le DG tient-il à préciser que les frais liés à la délivrance des agréments sanitaires sont encadrés par un arrêté (n°008/MAEPA du 5 mars 2021) et que ceux-ci sont appliqués de manière uniforme sur l’ensemble du territoire national. «Ces frais peuvent être modulés en fonction du type et du nombre d’activités exercées par un même opérateur économique», rappelle l’Agence, soulignant que chaque activité fait l’objet d’une évaluation spécifique, conformément aux exigences de sécurité sanitaire.
Prête pour un audit
La délégation provinciale de l’Estuaire, au cœur des accusations, est soumise aux mêmes procédures que les autres antennes régionales. L’Agasa insiste sur le fait que «les autres d’encaissements sont émis au profit des opérateurs économiques, conformément aux prescriptions financières internes» et qu’un «contrôle croisé hebdomadaire est effectué entre la délégation provinciale et le service financier de l’Agence afin de garantir la conformité et la traçabilité de toutes les opérations comptables».
Dans une démarche de transparence, l’Agence se dit prête à ouvrir ses livres à un audit complet. Elle assure, en effet, être «entièrement disposée à faire l’objet d’un audit administratif, financier et opérationnel approfondi par les juridictions compétentes ». L’Agence précise d’ailleurs que cette vérification pourrait couvrir la période allant du 1er janvier 2014 au 30 novembre 2025, comme pour montrer qu’elle n’a rien à cacher, et donc rien à craindre.
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