Africa-Press – Gabon. Alors que la capitale subit des coupures d’électricité à répétition depuis plusieurs semaines, la centrale électrique flottante censée appuyer la SEEG ne serait qu’en phase de synchronisation avec le réseau électrique national. Une opération que le turc KarPowerShip (KPS) dit ralentie par des facteurs naturels et techniques, malgré sa volonté de fournir aux Gabonais un approvisionnement électrique fiable et durable le plus tôt possible.
Le Grand Libreville continue de subir les coupures intempestives d’électricité malgré le retour du bateau de KarPowerShip. Pourtant, pointé du doigt par les populations, l’opérateur turc assure qu’il n’est pas responsable de la situation actuelle. La centrale électrique flottante censée fournir 150 MW supplémentaires à la capitale gabonaise, «en phase de synchronisation au réseau national», serait soumise à des contraintes naturelles et techniques.
Le processus de synchronisation en cours, présenté comme «une opération hautement technique, impliquant la coordination de plusieurs paramètres clés, notamment la qualité du carburant, la stabilité des lignes de transmission et la disponibilité du réseau», s’effectue au moment où le niveau de l’eau est «historiquement bas dans les barrages». Pis, KPS accuse «des défaillances récurrentes sur les lignes à haute tension».
Or, le géant mondial des centrales flottantes rappelle que les travaux qu’il a engagés depuis quelque temps doivent nécessairement répondre aux standards de qualité en la matière. Le but étant de «garantir un approvisionnement électrique fiable». Pour KPS, accusé de lenteur dans l’exécution de sa mission, «chaque phase d’essai rapproche la centrale de sa pleine capacité opérationnelle, contribuant ainsi au renforcement durable de la production électrique nationale du Gabon». L’entreprise en veut pour preuve qu’elle a déjà démarré la production à environ 75 MW. Ce qui serait supérieur à la capacité précédente.
L’opérateur turc assure par ailleurs tenir son engagement vis-à-vis des autorités gabonaises et de son partenaire technique, la SEEG. Aussi, rappelle-t-il que sa mission au Gabon est de «renforcer la capacité énergétique du pays et stabiliser le réseau interconnecté du Grand Libreville», aux côtés du gouvernement.
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