Africa-Press – Gabon. Effectuée du 17 au 27 mai, cette mission qui a conduit le ministre délégué à la Culture et aux Arts au Sénégal et en France avait pour but de s’inspirer de l’expérience des deux pays en matière de gestion des droits d’auteurs, de la copie privée et du statut de l’artiste.
Les choses devraient changer dans les mois qui viennent. C’est, en tout cas, le souhait des artistes gabonais dont la plupart se sont lassés d’attendre après plusieurs décennies la prise en compte de leur statut particulier. Si le projet de loi est dans les couloirs du Parlement, le gouvernement semble en passe de relancer le dossier. Max-Samuel Oboumadjogo a effectué du 17 au 27 mai une mission de prospection au Sénégal et en France. En plus de la question du statut de l’artiste, celle-ci portait également sur la gestion des droits d’auteurs et de la copie privée.
Dans les deux pays, le ministre délégué à la Culture et aux Arts a rencontré les différentes autorités chargées de ces questions pour s’inspirer de leur expérience. L’autre but, selon le gouvernement, est de bénéficier de leur part d’«un accompagnement technique visant à rendre le Bugada [Bureau gabonais des droits d’auteurs et des droits voisins] plus opérationnel et plus efficient».
Au terme de la mission de Max-Samuel Oboumadjogo, le ministère en charge de la Culture et des Arts a identifié quelques chantiers parmi lesquels l’optimisation des mécanismes de gouvernance du Bugada par la réforme de ses textes, le renforcement du dispositif de collecte ou de recouvrement des droits d’auteurs auprès des différents opérateurs et usagers, la mise en place des partenariats avec des organismes de gestion collective des pays africains à l’expérience avérée en la matière (Sodav au Sénégal et Burida en Côte d’Ivoire), la formation et le renforcement des capacités des personnels du Bugada.
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