Africa-Press – Gabon. Intitulée, «Au fil des succès de toujours» et animée par l’ambassadeur du Gabon en Italie, Flavien Enongoue, et le directeur de l’Institut de recherche des sciences humaines (IRSH), Ludovic Obiang, la conférence musicale du 20 juin organisée par l’Université franco-gabonaise Saint Exupéry a été l’occasion pour le public de renouer avec l’artiste musicien Hilarion Nguema, âgé de 79 ans.
La première conférence musicale de Libreville organisée à l’Université franco-gabonaise Saint Exupéry le 20 juin 2022, à l’occasion de la célébration de la 40e édition de la fête de la Musique aura permis d’exhumer l’épatante œuvre de celui que l’on surnommé l’«inoxydable» avec à l’appui, une illustration des extraits musicaux du maestro Hilarion Nguema.
Armé précocement de la ferme volonté de s’inscrire dans un courant novateur et moderniste, Hilarion Nguema rompt avec la démarche folkloriste prônée à son époque. Il adopte ainsi la fusion musicale, en empruntant avec une singulière aisance des rythmes comme la rumba, le soukouss congolais, le makossa camerounais, la biguine ou l’afro-zouk qu’il injecte dans ses chansons, comme en témoigne le titre la dévaluation, pour dénoncer et éduquer sur les maux et les valeurs de la société.
A travers une playlist soigneusement choisie : «Crise économique», «Trop bon trop con», «Gabon pays de paix», «Sida», «Quand la femme se fâche», «Ils ont dit», «l’Amour est aveugle» ; l’ancien pensionnaire de l’orchestre Jeunesse Band a su transporter ses mélomanes dans univers féérique à travers ses différents titres à succès.
Il a également partagé ses expériences dans l’exercice de métier de chauffeur, livreur et vendeur. «Ces moments pour moi visaient à mettre en valeur la chanson gabonaise. A la Saceme, j’ai appris que l’artiste ne va pas en retraite tant que son cerveau continue de tourner. Je suis là et encore pour longtemps », a confié Hilarion Nguema.
«En coordonnant l’ouvrage l’Afrique dans la chanson gabonaise, j’ai produit un article sur le bonheur partagé comme une passion triangulaire entre Hilarion Nguema, Azize Inanga et Alexandre Samba. C’est au cours de la rédaction de cet article qu’il m’a été donné l’occasion de chercher à interroger une infime partie de l’œuvre de ce grand artiste musical gabonais Hilarion Nguema. Cette chanson c’est bon appétit africa», a modestement témoigné le maitre-assistant en philosophie politique, Flavien Enongoue qui a réussi à convaincre l’artiste prolifique, qu’est Hilarion Nguema, de partager sa passion avec la jeune génération.
Hilarion Nguema représente une des mémoires vivantes de la chanson gabonaise. Auteur de plusieurs tubes à succès et d’une douzaine d’albums enregistrés aussi bien en Afrique qu’en Europe, au cours de sa carrière de près d’une cinquantaine d’années, l’inoxydable a permis à travers sa visite aux étudiants de l’Université franco-gabonais Saint Exupéry, de retracer son parcours atypique serti de succès, et fertile en péripéties.
Intitulée, «Au fil des succès de toujours» et animée par l’ambassadeur du Gabon en Italie, Flavien Enongoue, et le directeur de l’Institut de recherche des sciences humaines (IRSH), Ludovic Obiang, la conférence musicale du 20 juin organisée par l’Université franco-gabonaise Saint Exupéry a été l’occasion pour le public de renouer avec l’artiste musicien Hilarion Nguema, âgé de 79 ans.
La première conférence musicale de Libreville organisée à l’Université franco-gabonaise Saint Exupéry le 20 juin 2022, à l’occasion de la célébration de la 40e édition de la fête de la Musique aura permis d’exhumer l’épatante œuvre de celui que l’on surnommé l’«inoxydable» avec à l’appui, une illustration des extraits musicaux du maestro Hilarion Nguema.
Armé précocement de la ferme volonté de s’inscrire dans un courant novateur et moderniste, Hilarion Nguema rompt avec la démarche folkloriste prônée à son époque. Il adopte ainsi la fusion musicale, en empruntant avec une singulière aisance des rythmes comme la rumba, le soukouss congolais, le makossa camerounais, la biguine ou l’afro-zouk qu’il injecte dans ses chansons, comme en témoigne le titre la dévaluation, pour dénoncer et éduquer sur les maux et les valeurs de la société.
A travers une playlist soigneusement choisie : «Crise économique», «Trop bon trop con», «Gabon pays de paix», «Sida», «Quand la femme se fâche», «Ils ont dit», «l’Amour est aveugle» ; l’ancien pensionnaire de l’orchestre Jeunesse Band a su transporter ses mélomanes dans univers féérique à travers ses différents titres à succès.
Il a également partagé ses expériences dans l’exercice de métier de chauffeur, livreur et vendeur. «Ces moments pour moi visaient à mettre en valeur la chanson gabonaise. A la Saceme, j’ai appris que l’artiste ne va pas en retraite tant que son cerveau continue de tourner. Je suis là et encore pour longtemps », a confié Hilarion Nguema.
«En coordonnant l’ouvrage l’Afrique dans la chanson gabonaise, j’ai produit un article sur le bonheur partagé comme une passion triangulaire entre Hilarion Nguema, Azize Inanga et Alexandre Samba. C’est au cours de la rédaction de cet article qu’il m’a été donné l’occasion de chercher à interroger une infime partie de l’œuvre de ce grand artiste musical gabonais Hilarion Nguema. Cette chanson c’est bon appétit africa», a modestement témoigné le maitre-assistant en philosophie politique, Flavien Enongoue qui a réussi à convaincre l’artiste prolifique, qu’est Hilarion Nguema, de partager sa passion avec la jeune génération.
Hilarion Nguema représente une des mémoires vivantes de la chanson gabonaise. Auteur de plusieurs tubes à succès et d’une douzaine d’albums enregistrés aussi bien en Afrique qu’en Europe, au cours de sa carrière de près d’une cinquantaine d’années, l’inoxydable a permis à travers sa visite aux étudiants de l’Université franco-gabonais Saint Exupéry, de retracer son parcours atypique serti de succès, et fertile en péripéties.
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