PEUT-ON PARLER DU BILAN D’OSSOUKA RAPONDA APRÈS UN AN ?

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PEUT-ON PARLER DU BILAN D’OSSOUKA RAPONDA APRÈS UN AN ?
PEUT-ON PARLER DU BILAN D’OSSOUKA RAPONDA APRÈS UN AN ?

Africa-PressGabon. Un article réservé aux abonnés de Jeune Afrique de Georges Dougueli et titré Ossou Christianeka Raponda à l’heure du premier bilan, un document complet de l’an un signé de Mays Mouissi et Harold Leckat dressant le bilan du 1er ministre gabonais, et de nombreux autres articles se sont intéressés cette fin de semaine au premier anniversaire de la nomination de Christiane Ossouka Raponda au poste de premier ministre.

Si l’article de Jeune Afrique reste journalistique tout en portant un jugement basé sur le visuel, le document de May Mouissi et Harold Leckat semble lui très bien fouillé et détaillé.
Outre qu’il pointe les différents thèmes, mais il passe aussi en détail les différents engagements pris par le PM, puis qualifie le statut actuel de chacun de ces engagements. Autrement dit, nos compatriotes portent un jugement sur chacun des engagements du PM. Là où les deux publications se ressemblent, c’est par le jugement tiré, disent-ils, du bilan après un an.

Si on s’en tient aux concepts, il faut d’emblée rappeler que le bilan d’un projet ne se déroule qu’après la mise en œuvre de ce projet.

En effet, la planification d’un projet exige de connaître les activités à mettre en œuvre, les résultats attendus de chaque activité, les dates de début et de fin de chaque activité du projet, les pilotes ou responsables de chaque activité, les indicateurs de suivi, les ressources financières et même l’origine des fonds de chaque activité, etc.
Des deux documentés cités, seul celui de Georges Dougueli évoque parfois, mais sans précision, les dateline prévue de certains projets.

À ce propos, si on s’appuie seulement sur la date de prise de fonction de Rose Christiane Ossouka Raponda, il faut se souvenir qu’elle est arrivée en juillet aux affaires en milieu d’année budgétaire. La Loi des finances rectificative 2020 (LFR) n’ayant été adoptée qu’au mois d’octobre, il aurait vraiment fallu des miracles pour budgetiser ses engagements et les mettre en œuvre.

De même que l’arrivée du Plan d’Accélération et de la Transformation en janvier 2021 après l’adoption du budget 2021 a nécessité une nouvelle LFR 2021 adopté vendredi dernier.
Ainsi, on ne peut pas réellement affirmer que le PM ait déjà disposé de crédits sur un an pour mettre en œuvre ses feuilles de route.

La gymnastique budgétaire n’étant sans doute pas étrangère à ces retards.
De même que le calendrier des projets ou des engagements pris par Mme Ossouka n’a jamais été formellement publié pour qu’on se livre à une évaluation ex-post des résultats de ces engagements et finalement au bilan et au jugement porté sur ces engagements.
Aussi, le jugement porté sur l’an un de Rose Christiane Ossouka Raponda semble plus politique que technique et nous laisse sur la faim.
Le débat est ouvert.

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