Africa-Press – Gabon. Dans son adresse à la Nation du 16 août 2025, le président Oligui Nguema a fait référence au passé. Pour Nora Kassa, il a présenté les événements récents comme le point de départ d’une «seconde indépendance» pour le Gabon. Entre mémoire historique et perspective nationale, un appel à l’unité et à la responsabilité collective pour consolider la dignité et la souveraineté du pays.
Dans son adresse à la Nation du 16 août 2025, Brice Clotaire Oligui Nguema a inscrit l’histoire récente du Gabon dans une trajectoire plus large, entre mémoire et avenir. Pour l’actrice et femme politique Nora Kassa, ce discours dépasse le simple cadre commémoratif: il symbolise l’avènement d’une nouvelle indépendance. «Brice Clotaire Oligui va nous rappeler une vérité essentielle: il nous fait constater que le coup de la libération du 30 août 2023 n’est pas le premier dans notre pays le Gabon. Que le premier serait celui de 1960», souligne-t-elle. «C’est pourquoi, il nous invite à assimiler la cinquième République comme étant la seconde indépendance de notre pays», dit-elle.
À ses yeux, deux dates jalonnent désormais la mémoire collective: 1960, perçue comme un «coup de la libération obligatoire», lorsque le peuple gabonais voulait mettre fin à l’administration coloniale pour retrouver dignité et souveraineté ; et 2023, un coup «nécessaire», né d’un rejet du système de gouvernance en place. Selon Nora Kassa, le chef de l’État a voulu replacer les événements récents dans un cycle historique plus large. «Il voudrait que nous puissions nous rendre compte que notre pays est en train de traverser une ère que nous avons déjà connue», explique-t-elle. «Il veut que nous puissions nous rendre compte que nous sommes rentrés dans la seconde indépendance du Gabon: la cinquième République», ajoute-t-elle.
Cette nouvelle ère appelle, selon elle, une mobilisation nationale. «Cette République mérite que nous puissions donner du nôtre, que nous puissions donner beaucoup d’amour afin qu’elle puisse réussir et que le peuple gabonais puisse enfin retrouver sa dignité et sa souveraineté», croit-elle savoir. Au-delà du symbole, le message présidentiel s’apparente aussi à un appel à l’unité. «C’est pourquoi il nous invite à bannir les querelles, les divisions, les calomnies et adopter comme boussole et unique boussole, le Gabon d’abord», insiste Nora Kassa. Pour elle, c’est en mettant le pays au cœur de chaque décision que les grands défis politiques, économiques et sociaux pourront être relevés.
À travers ce rappel historique et ce cap tracé, elle estime que le discours d’Oligui Nguema esquisse une vision claire: faire de cette nouvelle ère, le socle d’une renaissance nationale, où, comme en 1960, le Gabon retrouve pleinement le chemin de sa dignité et de sa souveraineté.
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