Africa-Press – Gabon. À la faveur d’une rencontre autour du ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa, le 1er février à Libreville, l’ensemble des sociétés pétrolières fournisseurs de brut à la Société gabonaise de raffinage (Sogara) a rassuré quant au respect des engagements vis-à-vis du raffineur local, nonobstant son retard de paiement.
Afin de garantir et d’assurer la continuité du système d’approvisionnement du pétrole brut à la Société gabonaise de raffinage (Sogara), le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa a divisé le 1er février à son cabinet, avec l’ensemble des sociétés pétrolières fournisseurs de brut et de l’Union pétrolière gabonaise (Upega), sur les mécanismes et les dispositions à prendre pour éviter de gripper le schéma du raffinage et de la distribution.
«Nous avons tenu à nous retrouver cet après-midi avec l’ensemble des acteurs intervenant dans le schéma du raffinage et de la distribution, pour discuter des questions liées à l’abondement pour besoin de satisfaction du marché intérieur, à la mise à disposition des lots de pétroles bruts qui sont fabriqués par les différentes sociétés sur la place vis-à-vis de l’État et pour lesquels le bénéficiaire se trouve être Sogara et du règlement de la dette de la Sogara», a indiqué le ministre du Pétrole et du Gaz.
Très réceptifs à l’approche initiée par le locataire de l’immeuble du 2 décembre, visant à rassurer sur le respect de l’engagement des différentes parties, l’opérateur du Terminal du Cap Lopez, directeur de Pérenco, Adrien Broche a dit être convaincu qu’une solution sera trouvée dans les plus brefs délais pour garantir la continuité du système d’alimentation de la Sogara. «Des pistes de solutions ont été évoquées aujourd’hui pour résoudre la dette qu’a la Sogara envers les différents producteurs de pétrole. Sur l’ensemble de l’année 2022, jusqu’à ce mois, il n’y a pas eu rupture des approvisionnements de la Sogara. Le service a été assuré à 100% par les équipes de Perenco et du terminal du Cap Lopez», a-t-il indiqué.
S’agissant des situations de pénurie de carburant qui accablent le pays, et souvent imputables à la Sogara, Vincent de Paul Massassa a rassuré sur la disponibilité suffisante de produits raffinés dans les dépôts. «Nous avons des stocks, qui sont en train de se constituer. Nous restons vigilants. La crise est derrière nous, mais il n’est pas exclu que si l’on ne fait pas attention, que nous retombions dans ces travers. Cependant, nous pouvons avoir des difficultés dans la phase de raffinage, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, parce que Sogara livre effectivement les volumes nécessaires dans les dépôts», a-t-il conclu.
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