Africa-Press – Gabon. Henri-Claude Oyima, vice-président du gouvernement par intérim et ministre d’État des Finances et de l’Économie, a révélé lors de l’émission GouvActu, le Mag, sur Gabon Télévision le 11 décembre les avancées et les réformes en matière de gestion budgétaire. Il a promis la transparence, indiquant que les ministres deviennent des ordonnateurs de crédits, et ajoutant que «quand les Gabonais auront payé leurs impôts, ils sauront à quoi il a servi». «Les Gabonais verront les maisons qui seront construites. Les Gabonais verront les routes qui seront construites», a-t-il promis, relevant que ces mesures fidéliseront les résultats visibles.
De passage à l’émission GouvActu, le Mag, du 11 décembre sur Gabon Télévision, le vice-président du gouvernement par intérim et ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances, Henri-Claude Oyima, s’est longuement exprimé sur l’exécution efficiente du budget de l’État. Il a évoqué les avancées en matière d’exécution budgétaire, insisté sur une transparence accrue, annonçant que les grandes entreprises publiques devront désormais se présenter devant les parlementaires, deux fois par an, pour expliquer leur fonctionnement.
«Dans le nouveau système que nous avons, l’ordonnateur de crédit n’est pas la Direction générale du Budget»
Pour sécuriser ces réalisations, M. Oyima a mis un accent sur la mobilisation préalable des financements. «Le budget, ce n’est que des annonces, c’est des objectifs», a-t-il expliqué, précisant que les fonds, souvent issus d’emprunts, de la collecte des impôts, doivent être sanctuarisés dans des comptes dédiés avant le lancement des projets. Une approche qui souhaite éviter les retards et garantir une exécution efficace, particulièrement pour des initiatives comme la construction de logements évoquée, dans l’émission, par son collègue en charge de l’Habitat et du Logement.
À l’entendre, chaque ministre sectoriel deviendra ordonnateur des crédits de son domaine, indépendant des directions budgétaires traditionnelles. «Dans le nouveau système que nous avons, l’ordonnateur de crédit n’est pas la Direction générale du Budget. C’est chaque ministre sectoriel qui est ordonnateur», a déclaré M. Oyima.
Ainsi, le ministre du Logement, par exemple, pourra émettre des ordres de paiement exécutés à bonne date, rassurant les entreprises et évitant l’inflation des coûts due aux paiements tardifs. De même, a-t-indiqué, toutes les grandes entreprises bénéficiant des entrées publiques, vont désormais, elles aussi, aller devant les parlementaires pour expliquer leur fonctionnement, une fois par semestre.
Rendre des comptes au Parlement sur l’évolution de ces initiatives, pour renforcer la reddition des comptes
Ces réformes promettent, assure-t-il, une efficacité accrue pour l’ensemble des acteurs. «Les entreprises seront rassurées en termes de paiement », a-t-il dit, indiquant qu’«on n’aura plus l’inflation des prix, parce qu’on avait l’habitude de payer trop en retard».
Les Gabonais, a-t-il fait savoir, constateront ainsi une baisse de la pression sur les coûts et une meilleure fluidité dans les projets prioritaires dictés par le président de la République. Le vice-président du gouvernement s’est personnellement engagé à rendre des comptes au Parlement sur l’évolution de ces initiatives, pour renforcer la reddition des comptes.
GouvActu, le Mag, est une initiative s’inscrivant dans les efforts du Secrétariat général du gouvernement pour expliquer les projets phares, avec un suivi des indicateurs de performance par secteur.





