Estuaire du Komo : Fermeture temporaire des activités de pêche et de l’aquaculture

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Estuaire du Komo : Fermeture temporaire des activités de pêche et de l’aquaculture
Estuaire du Komo : Fermeture temporaire des activités de pêche et de l’aquaculture

Africa-Press – Gabon. Suite au phénomène de remontée de poissons morts constaté dans l’Estuaire du Komo, et en attendant les conclusions des analyses, le ministre de la Pêche a annoncé la fermeture temporaire des activités de pêche et de l’aquaculture sur cet espace et ses affluents. Les patrouilles des agents de surveillance sillonneront la zone décrite pour appréhender et saisir les contrevenants et les éventuelles captures.

La situation de mortalité de poissons dans l’Estuaire du Komo inquiète de plus en plus les autorités gabonaises. Cette situation a conduit immédiatement le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Jonathan Ignoumba a diligenté une mission d’inspection et de collecte d’informations sur la partie Sud de l’Estuaire du Komo comprise entre le Centre d’appui à la pêche artisanal de Libreville (Capal) et Kango.

En attendant les conclusions des analyses, les mesures suivantes ont été arrêtées depuis le 15 mars 2024 par le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Il s’agit dont de la fermeture temporaire des activités de pêche et de l’aquaculture dans l’Estuaire du Komo et ses affluents, de l’organisation des patrouilles dans le Komo et dans les différents débarcadères, afin d’appréhender et saisir les contrevenants et les éventuelles captures. Il s’agit enfin de la sensibilisation des pêcheurs.

Aussi, la direction générale des pêches et de l’aquaculture invite les populations riveraines et les pécheurs à coopérer avec l’administration et à faire preuve de vigilance en attendant les résultats des différentes analyses effectuées par les différents laboratoires identifiés

À ce jour, apprend-on, la direction générale des pêches et de l’aquaculture a effectué trois missions de veille et environnementale avec le concours exprès de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), du Centre nationale des données et de l’information océanographiques(CNDIO) au sein du Cenarest, la direction des études et laboratoires du ministère des Mines, la direction des écosystèmes aquatique du ministère des Eaux et Forêts.

Durant ses missions les techniciens des différents laboratoires ont procédé au prélèvement de échantillons variés, de cadavre de poissons, paramètre physicochimique, bathymétrie et les points GPS liés à la localisation de ce phénomène. L’épicentre de ce phénomène est donc situé entre le port d’Owendo et Donguila.

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