Gabon : Les marchés publics de moins de 150 millions de francs CFA pour les PME locales

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Gabon : Les marchés publics de moins de 150 millions de francs CFA pour les PME locales
Gabon : Les marchés publics de moins de 150 millions de francs CFA pour les PME locales

Africa-Press – Gabon. Les nouvelles autorités gabonaises arrivées au pouvoir à la suite du coup d’État du 30 août dernier, continuent de poser des actes majeurs en faveurs du peuple gabonais. Le mercredi 25 octobre, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé que tous «les marchés inférieurs à 150 millions de francs CFA seront exclusivement réservés aux petites et moyennes entreprises gabonaises».

Depuis leur arrivée aux affaires le 30 août dernier, les forces de défense et de sécurité conduites par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, impriment de plus en plus leur marque à la «restauration de la dignité des Gabonaises et des Gabonais». Si plusieurs mesures ont déjà été annoncées et mises en place dans ce sens, le 25 octobre, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a fait savoir que les petites et moyennes entreprises gabonaises seront prioritaires pour ce qui concerne les marchés de mois de 150 millions de francs CFA.

Annonçant cette mesure, les autorités de la Transition espèrent dynamiser le tissu de la PME locale en lui offrant l’opportunité de participer à la relance de l’économie nationale et à créer davantage d’emplois. «Désormais, les travaux des marchés de travaux publics inférieurs à 150 millions de francs CFA seront réservés aux petites et moyennes entreprises gabonaises», a déclaré le porte-parole du CTRI le Lieutenant-Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Au-delà, la décision du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema entend assurer une meilleure promotion de l’entrepreneuriat national et se présente comme une véritable opportunité pour les PME gabonaises, notamment du secteur des Bâtiments et travaux publics (BTP), très souvent marginalisées sous de nombreux prétextes dans le passé.

En attendant que tout cela soit efficient, il reste à déterminer les conditions et les critères d’accès à la commande publique pour ces PME et aussi à trouver des palliatifs aux problèmes ayant également, par le passé, pénalisé les PME gabonaises à l’exemple du préfinancement sur fonds propres, des préfinancements bancaires, des délais de règlements longs ou encore les recouvrements presque systématiques.

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