Africa-Press – Gabon. À défaut de la matérialisation du projet de dédoublement du pont traversant le fleuve Komo sur la Route nationale 1 jadis attribué au Groupement Santullo-Sericom S.A., les services du ministère des Travaux publics assurent être conscients de la nécessité d’effectuer des travaux de renforcement sur les deux ponts de Kango.
Ce ne sera pas facile, y compris dans le cadre de la mobilisation des ressources, mais au ministère des Travaux publics, on s’accorde à reconnaître la nécessité d’effectuer des travaux sur les deux ponts de Kango sur la Route nationale 1, l’un traversant le fleuve Komo et l’autre construit sur la Bokoué. La première infrastructure citée étant la plus importante et nécessitant le plus de travaux 10 ans après la collision entre une péniche et un des poteaux de la pile Nº8 de cette infrastructure au sujet de laquelle le gouvernement avait annoncé un projet de dédoublement jadis attribué au Groupement Santullo-Sericom S.A. En conflit avec l’État gabonais à qui elle réclame plusieurs milliards de francs CFA, l’entreprise a de facto perdu le marché.
Qu’à cela ne tienne, selon le quotidien l’union dont la parution du 5 mai 2022 laisse entendre que le ministère des Travaux publics est à pied d’œuvre pour relancer les chantiers, le pont sur la Bokoué lui aussi fait l’objet d’une étude au cabinet de Léon Armel Bounda Balonzi. À en croire nos confrères, il est prévu un ensemble d’actions censées être «menées au plus vite».
Il s’agit notamment du traitement des fissures apparues sur certains éléments porteurs, du renouvellement des dalles de transition, du remplacement des joints de dilation désormais jugés «non conformes», du renouvellement du revêtement des tabliers, du traitement des garde-corps de sécurité et du remplacement d’autres éléments endommagés sur les deux ouvrages les plus fréquentés du pays.
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