Transgabonaise : Tout ce qu’il faut savoir sur l’étape 1A (du PK12 au PK105)

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Transgabonaise : Tout ce qu’il faut savoir sur l’étape 1A (du PK12 au PK105)
Transgabonaise : Tout ce qu’il faut savoir sur l’étape 1A (du PK12 au PK105)

Africa-Press – Gabon. Afin de désenclaver les zones rurales, soutenir l’économie du Gabon mais aussi faciliter et sécuriser la circulation des personnes et des biens dans le pays, le gouvernement envisage réaménager la portion de la route de l’étape 1A faisant partie de la Transgabonaise (Libreville-Alembé). Mis en œuvre par la Société des autoroutes du Gabon (SAG), le projet consiste en une amélioration significative et durable de la qualité de la route. Il intègre une modification de la gare de péage de Kango initialement située au PK 102+700 à Kafélé pour un déplacement au PK 96, entre les ponts sur le Komo et la Bokoué.

Dans un communiqué publié le 27 janvier dans le quotidien L’Union, le gouvernement gabonais fait état d’un projet de réaménagement et d’exploitation de la Transgabonaise entre le PK 12 et le PK 105. Cette section comporte en effet de nombreux tronçons dégradés, notamment les nids de poule, fissures et bourbiers qui pénalisent fortement les usagers. Dénommé étape 1A, le projet intègre une modification du positionnement du péage de Kango.

De grands travaux dont le coût en cours de finalisation…

Confié à la Société des autoroutes du Gabon (SAG), ce réaménagement du tronçon Libreville-Alembé vise trois objectifs : désenclaver les zones rurales, soutenir l’économie du Gabon, et faciliter et sécuriser le mouvement des personnes et des biens dans le pays. Toutes choses devrant permettre « une amélioration significative et durable de la qualité de la route, et donc de la qualité des services rendu afin de diminuer les temps de trajets, d’améliorer la sécurité des usagers, de réduire les conséquences environnementales en termes notamment d’émissions atmosphériques et de continuité hydrologique », indique le communiqué.

Il s’agit donc de réaliser, entre autres, des travaux sur la section courante avec réaménagement de la chaussée et des accotements. Ce qui impliquera de gros travaux de terrassement et de mise en œuvre de nouveaux matériaux d’ampleur variable selon l’état actuel des couches inférieures et supérieures de la chaussée existante. La réhabilitation et la mise en sécurité de la 2X2 voies sur le tronçon PK 12-PK 24, avec notamment l’installation d’une glissière en béton au centre des voies, fait partie du projet ainsi que le doublement des voies des tronçons PK 24-PK 40. Trois gares de péages et deux centres d’intervention et de maintenance à Bikélé, Ntoum et Kango sont également prévus ainsi que le réaménagement de 4 ponts. Le coût du projet, apprend-on, est en cours de finalisation.

Délocalisation de la gare de péage de Kango et protection de la biodiversité

Initialement située au PK 102 + 700 à Kafélé, la gare de péage de Kango va être délocalisé pour le PK 96 +200, entre les ponts sur le Komo et la Bokoué. « La relocalisation de la gare du péage de Kango a pour intérêt de réduire l’impact environnemental en évitant cette zone à haute valeur de biodiversité mais aussi les impacts sociaux et économique en militant le nombre de personnes et de biens impactés », précise le communiqué.

Selon la communication du gouvernement, les opérations d’inventaires effectuées dans la zone de Kafélé ont fait ressortir une liste d’espèces de faune dont les aires d’analyses associées sont considérées comme des habitats critiques. C’est le cas notamment de l’éléphant de forêt et du Chimpanzé d’Afrique centrale.

Pour rappel, la Transgabonaise est le projet de route économique reliant Libreville à Franceville. Il est développé dans le cadre d’un contrat de partenariat de 30 ans, signé le 24 octobre 2019 et modifié par un avenant en date du 24 aout 2020, entre l’État gabonais, la holding Arise (issue du développement d’Olam) et le fonds français Meridiam. Le projet compte trois étapes : Libreville-Alembé (qui intègre l’étape 1A), Alembé-Mikouyi (via Lalara, Koumameyong, Booué, Carrefour Leroy) et Mikouyi-Franceville.

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