Africa-Press – Gabon. La Société gabonaise du Transgabonais (Setrag) et l’Observatoire pour la défense des droits de la Femme et de la parité (Odefpa) ont signé un partenariat, le 4 mai à Owendo. A travers cette entente, la filiale d’Eramet va apporter un accompagnement technique à cette ONG, pour lutter contre la Violence basée sur le genre (VGB) en milieu professionnel et dans les communautés.
Véritable phénomène de société, la Violence basée sur le genre (VGB) ne laisse pas insensible la Société gabonaise du Transgabonais (Setrag). La filiale d’Eramet a décidé de tordre le coup à ce fléau, aussi bien en milieu professionnel que dans les communautés, à travers l’accompagnement technique de l’Observatoire pour la défense des droits de la Femme et de la parité (Odefpa), pour lequel un partenariat a été signé le 4 mai à Owendo.
«La Setrag en phase avec l’objectif 8 de la feuille de route RSE 2018-2023 du Groupe Eramet, a décidé de s’assurer de la conformité aux exigences du groupe en matière de Droits humains, en contribuant à la lutte contre toutes les formes de violences basées sur le genre et particulièrement le harcèlement en milieu professionnel, ainsi qu’au niveau des communautés. C’est dans ce cadre que la Setrag a sollicité pour un accompagnement technique l’Odefpa», a déclaré le directeur général de Setrag.
Selon Christian Magni, «l’objectif de ce partenariat étant le déploiement de l’Odefpa au sein de la Setrag et au niveau des communautés, en renforçant leurs capacités et connaissances sur les questions VGB. Ceci, au travers des actions de mobilisation communautaires axées sur la prévention, la sensibilisation, la transmissions des informations sur la typologie des facteurs, la communication des mécanismes de plainte pour les victimes».
Aboutir à une société paisible
La violence basée sur le genre, parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Elle prend racine dans l’inégalité entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes néfastes. Organisme spécialisé dans les droits de la femme pour des questions de genre, l’Odefpa s’est réjoui du soutien de Setrag dans son combat.
«Lorsque Setrag décide de prendre en main ce dossier, c’est pour que les hommes et femmes qui y travaillent, visiteurs et voyageurs, prennent connaissance de la question des VGB et agissent en conséquence», a affirmé la présidente de l’Odefpa. «L’objectif est d’avoir une société paisible. Et nous ne pouvons que louer l’engagement de la filiale d’Eramet», a conclu Honorine Nzet Biteghe.
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