Après 5 ans d’incarcération, Ike Ngouoni clame toujours son innocence

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Après 5 ans d’incarcération, Ike Ngouoni clame toujours son innocence
Après 5 ans d’incarcération, Ike Ngouoni clame toujours son innocence

Africa-Press – Gabon. Libéré le 3 avril dernier, Ike Ngouoni Aila Oyouoni, l’ancien porte-parole de la présidence, a tenu un point-presse, le 6 avril, à Libreville. Après avoir purgé près de 5 ans de détention, il clame toujours son innocence. Il a remercié le président de la Transition pour sa libération et dit se mettre à la disposition de son pays.

«Libre enfin après près de 5 ans d’injustices, dans des conditions d’incarcération que je ne souhaite à personne et de lutte pour le rétablissement de la vérité». Telles sont les expressions formulées par Ike Ngouoni Aila Oyouoni, l’ancien porte-parole de la présidence gabonaise lors d’une déclaration à la presse, le 6 avril 2024, à Libreville, au cours de laquelle il n’a pas manqué de clamer son innocence. Il a bénéficié de la grâce du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, et libéré le 3 avril 2024.

«Durant mon procès dont les motivations étaient de nature purement politiques, je n’ai jamais cessé de clamer mon innocence. Jamais la moindre preuve, jamais le moindre témoignage n’ont été apportés à l’appui des accusations infondées portées contre moi», a relevé Ike Ngouoni, remerciant le président Brice Clotaire Oligui Nguema pour sa libération.

Aussi, malgré tout ce qu’il a subi «injustement», l’amour pour son pays, le Gabon, demeure et il souhaite toujours le servir avec dignité. «Aujourd’hui j’ai de nouveau confiance, confiance en l’avenir de mon pays. Ma libération, comme d’autres, envoie un signal fort. Le signal que le Gabon aujourd’hui, en convalescence démocratique, est sur la bonne voie, sur le bon chemin », a-t-il fait savoir, ajoutant qu’«à ce noble édifice, j’entends apporter ma pierre, fut-elle modeste. Je me tiens par conséquent à l’entière disposition de mon pays».

Cette libération survient dans un contexte politique transformé par le coup d’État du 30 août 2023, qui a vu l’émergence d’une junte militaire déterminée à revisiter les affaires inscrites dans le cadre de l’opération «Scorpion», qualifiée par beaucoup comme un «règlement de comptes politique».

L’ancien porte-parole d’Ali Bongo Ondimba, de septembre 2017 à novembre 2019, a été arrêté pour des faits de détournements de fonds publics. Il avait été condamné à 8 ans de prison ferme et à payer une amende de 5 millions ainsi qu’une autre de 5 milliards de francs CFA aux titres des dommages et intérêts à verser à l’État gabonais.

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