Cocobeach : Michel Menga en chantre de l’unité et du développement

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Cocobeach : Michel Menga en chantre de l’unité et du développement
Cocobeach : Michel Menga en chantre de l’unité et du développement

Africa-Press – Gabon. Débarrassé de ses costumes d’homme politique, de ministre de la République, de chef de parti politique, Michel Menga M’Essone s’est adressé, le 16 avril, aux forces vives du département de la Noya. Face aux incompréhensions, aux mésententes, aux distanciations, aux querelles et inimitiés entre les filles et fils de Cocobeach, il a lancé une mobilisation, un appel à la cohésion, à l’unité, à la fraternité, à l’amitié et à l’union sacrée pour aboutir à la paix, à un développement harmonieux de cette localité de la province de l’Estuaire.

Avec le cœur, avec «sincérité», loin d’un discours préalablement écrit, Michel Menga M’Essone, se présentant en notable, en père de famille, en ami, en frère, s’est adressé aux ressortissants du département de la Noya, le 16 avril, à Libreville. Assurant ne pas se présenter en homme politique, il a voulu leur porter un message de cohésion, de rassemblement, d’unité, de paix, d’union, d’amitié et de fraternité. Une démarche visant un retour à l’harmonie dans sa localité en proie à des fractures liées notamment à des positionnements politiques.

Définitivement, le leitmotiv de l’actuel ministre de la Décentralisation est de penser le développement du département de la Noya, en mettant ensemble les fils et les filles de cette localité, de toutes les couches sociales, de tous bords politiques. «Quand on veut parler aux siens, il est mieux de laisser exprimer son cœur», a-t-il laissé entendre, ajoutant: «je vous ai appelé parce que je souhaite que nous puissions nous parler, que nous acceptions de nous parler».

Devant des centaines et des centaines de natifs de la Noya, Michel Menga a dressé l’état actuel des relations entre les ressortissants de cette partie de l’Estuaire. Pour lui notable, père, frère, ami…, le constat est que les gens de Cocobeach, pourtant ses frères, parents, amis ne se parlent plus, ne se fréquentent plus. «Il n’y a pas de sang Fang, Mpongwe ou Nzebi. Toutes ces choses sont les créations des hommes et des femmes», a-t-il mis en garde, non sans indiquer qu’on attend de ces natifs de la Noya qu’ils aiment leur département. «Qu’on ait des liens affectifs avec cette localité du pays», a-t-il dit.

«Si tu n’es pas dans mon camp politique, c’est que tu es mon ennemi»

Relevant le fait que personne n’a décidé de naître dans cette région, que les Sekiani, Fang, etc., sont de Cocobeach, il a fait noter qu’on ne choisit pas là où on naît. «Vous pouvez avoir des divergences de points de vue… Nous sommes tous des êtres humains. Nous devons être des frères, des amis», a-t-il fait comprendre, dénonçant la mauvaise implémentation des partis politiques au Gabon. «Nous voulons semer au Gabon ce qui ne peut pas pousser au Gabon», a-t-il illustré son propos, fustigeant les divergences nées des appartenances à des camps politiques antagonistes.

Le patron du Rassemblement héritage et modernité (RHM) renchérit, récusant le fait que certains en arrivent à se faire à l’idée que «si tu n’es pas dans mon camp politique, c’est que tu es mon ennemi». «Pourquoi passe-t-on le temps à nous perdre du temps au lieu de nous asseoir pour parler du département ? Il faut vous entendre. Il faut arrêter de vous diviser», a-t-il conseillé, souhaitant que les uns et les autres puissent regarder dans la même direction, s’inspirant de l’exemple des personnes assises dans une pirogue, regardant et pagayant dans le même sens.

Engageant ses compatriotes à former des groupes pour se rendre dans leur département, Michel Menga a dit leur parler parce qu’il a un parcours, un certain âge, une expérience légitime.

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