Dialogue national : «Je confirme qu’il se tiendra du 2 au 30 avril 2024» (Murielle Minkoué Mezui)

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Dialogue national : «Je confirme qu’il se tiendra du 2 au 30 avril 2024» (Murielle Minkoué Mezui)
Dialogue national : «Je confirme qu’il se tiendra du 2 au 30 avril 2024» (Murielle Minkoué Mezui)

Africa-Press – Gabon. Au-dessus des voix qui appellent au renvoi du Dialogue national inclusif, la ministre de la Réforme des institutions a annoncé ce vendredi 22 mars qu’il n’y aura pas de report. Échangeant avec la presse, Murielle Minkoué Mezui épse Mintsa a aussi voulu rassurer l’opinion sur le caractère inclusif de cette rencontre, sa tenue, sa conduite, ses actes, tout en indiquant que la souveraineté du peuple s’exprimera lors du référendum prévu en fin d’année.

Dans dix jours au Gabon, se tiendra le Dialogue national inclusif. Alors que depuis plusieurs semaines des voies se lèvent pour demander le report, le ministre de la Réforme des institutions a annoncé lors d’un échange avec la presse, qu’il n’y aura pas de report. «Je confirme qu’il se tiendra du 2 au 30 avril 2024 à Libreville et Akanda comme annoncé dans le communiqué final du Conseil des ministres du 20 mars 2024», a déclaré Murielle Minkoué Mezui épse Mintsa. «Jusqu’aujourd’hui, je n’ai vu aucun membre de ceux qui décrient ces préparatifs venir vers le ministère de la Réforme. Je l’ai découvert sur les réseaux sociaux», a fait savoir le membre du gouvernement en charge de l’organisation de cette grand-messe.

Si le caractère inclusif de ces assises est remis en cause par ceux qui appellent au report, Murielle Minkoué Mezui a pour sa part affirmé «c’est un Dialogue inclusif parce qu’il n’exclut personne». Elle en veut pour preuve, l’appel à contribution adressé à toutes les composantes de la société qui a permis de recueillir plus de 38 000 contributions mais aussi, le fait que tous les partis politiques légalement reconnus, les personnes vulnérables, les administrations, les femmes, les jeunes, la société civile et autres membres du corps social seront représentés. La question de la souveraineté de ce Dialogue faisant tout aussi débat, le ministre a noté que les protagonistes n’ont pas la même définition de la souveraineté.

«Généralement lorsqu’on parle de souveraineté dans ce cadre, c’est que les actes du dialogue s’imposent. Or, il y a des questions notamment en matière constitutionnelle ou au plan des traités internationaux nécessitent d’être traitées par des juristes et spécialistes», a-t-elle déclaré. Selon elle, c’est tout le sens de l’assemblée constituante qui devra réécrire la Constitution. «Pour notre part, la souveraineté sera exprimée lors du référendum prévu fin d’année», a déclaré Murielle Minkoué Mezui. «Il est important de rappeler que le caractère souverain tant réclamé a commencé à se manifester avec les contributions du peuple», a ajouté le membre du gouvernement.

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