Dialogue national : la conjuration de l’opposition pour déjouer toute ‘’supercherie politique’’

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Dialogue national : la conjuration de l’opposition pour déjouer toute ‘’supercherie politique’’
Dialogue national : la conjuration de l’opposition pour déjouer toute ‘’supercherie politique’’

Africa-Press – Gabon. Au Dialogue national inclusif, des partis politiques regrettent encore ce qu’ils qualifient de couacs dans l’organisation. Assurant cependant qu’il n’y a eu aucune supercherie lors des travaux, ils ont décidé de s’unir pour offrir un regard et une lecture partagée sur l’ensemble des travaux des commissions et sous-commissions. Ils invitent le président de la Transition à organiser des élections libres et transparentes à la fin de la Transition fixée au 25 août 2025.

Au Gabon, rappellent des partis politiques prenant part au Dialogue national inclusif (DNI), ces assises inscrites dans le chronogramme de la Transition devront redéfinir le format institutionnel et la nouvelle Constitution du pays. Réunis au sein de ce qu’ils ont convenu d’appeler «L’appel d’Angondje», ils souhaitent que ce dialogue ne soit pas une messe de plus pour «contourner la soif de démocratie et de justice du peuple gabonais». «Notre participation aux présentes assises nationales ne sera pas une caution pour légitimer une entourloupe politique», a déclaré, le 20 avril, Joachim Mbatchi Pambou, le porte-parole de ce regroupement.

«Nous veillerons et dénoncerons toutes manœuvres tendant à dévoyer les espoirs mis dans les résolutions attendues de ce Dialogue national», a prévenu l’homme qui, avec les siens, note qu’en dépit des vices de formes soulevés lors de la plénière (non mise en place d’une commission préparatoire, non élaboration et adoption conjointe du règlement intérieur du Dialogue national, affectation dans les commissions et sous-commissions). L’engagement et volonté des partis membres de cet appel à se consacrer à l’essentiel les a amené à tolérer cet état de fait. Dans leur démarche, ils ont cependant décidé de se rassembler et de constituer des pools d’information pour, dit-il, «parvenir à nous offrir un regard et une lecture partagée sur l’ensemble des travaux des commissions et des sous-commissions».

Un exercice après les travaux en commission pour s’enrichir individuellement et leur permettre d’alerter et de s’outiller. «Ce regroupement était nécessaire parce que nous sommes conscients que les actions et les mauvais rapports à l’endroit des acteurs politiques soient la conséquence directe de la crise politique qui court depuis plus de 30 ans, à l’origine de cette période de transition», a déclaré Joachim Mbatchi Pambou. Leurs attentions se focalisent particulièrement sur les travaux de la commission Politique tant, dit-il, «la finalité de tout ce qui se fait maintenant sera l’organisation des élections politiques qui marqueront la fin de la transition et le retour à une gouvernance normale».

«Toutefois, il nous plaît de dire qu’à ce stade des travaux nous n’avons jusqu’à présent noté aucune action ou manœuvre pouvant laisser penser à une quelconque déviation ou supercherie visant à répondre aux ambitions du pouvoir», a souligné Joachim Mbatchi Pambou assurant qu’au-delà de la rudesse des débats en commissions, ils veillent «à supprimer toute approche visant à déposséder le peuple de sa souveraineté». «L’appel d’Angondje» réaffirme son engagement à être au service des Gabonais et exhorte «le président de la Transition d’organiser des élections libres et transparentes à la fin de la Transition fixée au 25 août 2025».

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