Africa-Press – Gabon. Parti de Libreville la veille, Ali Bongo prend part ce samedi 19 novembre au 18e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Francophonie à Djerba, en Tunisie.
Le 18e Sommet de la Francophonie s’est ouvert ce samedi à Djerba, en Tunisie. Il est prévu se tenir jusqu’à dimanche. Parti de Libreville vendredi matin, Ali Bongo y prend part aux côtés d’une cinquantaine d’homologues.
La participation du président gabonais à ce rendez-vous est assez particulière. En juin dernier, il a engagé son pays dans l’intégration du Commonwealth dont il est officiellement le 53e membre. Un choix assumé que les autorités gabonaises justifient par la volonté de diversifier leurs partenaires de développement. Pour rappel, le Gabon est membre de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) depuis 1970.
À Djerba, le pays ne manquera de de se saisir de la tribune qui lui sera offerte pour «présenter ses avancées en matière de respect des droits de l’homme, de lutte contre les inégalités à l’encontre des femmes, des enfants et des personnes vulnérables, ainsi que les efforts entrepris au niveau national pour la promotion de l’égalité femme-homme, de l’autonomisation des femmes et des filles», informe la présidence de la République dans un communiqué.
Présidé par Louise Mushikiwabo, ce 18e Sommet de la Francophonie organisé sous le thème «La connectivité dans la diversité – le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone» est également l’occasion du vote du nouveau secrétaire général. La Rwandaise est là seule candidate à sa propre succession.
L’OIF compte 88 États membres et gouvernements, à savoir : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs. Le Mali, le Burkina Faso sont actuellement suspendus des instances de l’organisation.
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