Africa-Press – Gabon. La deuxième édition du Séminaire gouvernemental s’est tenue, le 14 décembre, à Libreville, sous la régie du Vice-président du gouvernement par intérim, Henri-Claude Oyima. Placé sous le thème «Performance de l’action publique, efficacité budgétaire et redevabilité», cet événement a réuni les représentants des ministères pour une évaluation approfondie des actions publiques. Organisé en trois sessions, il visait à renforcer, durant la période d’intérim et au-delà, l’efficacité de l’administration gabonaise, en conformité avec les directives du chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Les objectifs principaux du séminaire gouvernemental qui s’est déroulé, le 14 décembre, à Libreville, consistaient à dresser un bilan des réalisations de 2025, à identifier les obstacles persistants et à tracer les priorités pour 2026. Le rendez-vous était axé autour du thème «Performance de l’action publique, efficacité budgétaire et redevabilité».
Présenter l’avancement des projets, analyser les défis rencontrés et de définir des orientations stratégiques
Supervisés par le Vice-président du gouvernement par intérim, Henri-Claude Oyima, les travaux ont été le lieu d’aborder, dans la première session, la «Redevabilité, bilan et perspectives», qui a permis à chaque département sectoriel de présenter l’avancement de ses projets, d’analyser les défis rencontrés et de définir des orientations stratégiques.
La deuxième session s’est, quant à elle, concentrée sur «l’efficacité budgétaire», en insistant sur les règles strictes de discipline financière à appliquer en 2026. Les échanges ont mis l’accent sur des procédures et la rigueur pour optimiser la gestion des ressources publiques pour éviter les gaspillages et maximiser l’impact des dépenses. Cette session aspirait donc à renforcer les mécanismes de contrôle budgétaire qui sont essentiels pour une allocation efficace des fonds vers les priorités nationales.
La troisième et dernière session, axée sur «la performance de l’action publique», a été marquée par la présentation du Secrétaire général du gouvernement (SGG), Abdul Razzaq Guy Kambogo. Il a détaillé une méthodologie de travail innovante pour améliorer le fonctionnement administratif, tout en passant en revue l’état d’avancement des actions du pilier social.
Des défis persistent toutefois
Les discussions ont porté sur la santé, l’éducation et la promotion du genre, avec des avancées notables comme l’adoption de textes réglementaires pour les structures sanitaires, la digitalisation via la plateforme e-Gabon et le Centre international de vaccination, ainsi que l’installation progressive de scanners régionaux.
Dans le domaine social, le SGG a salué les ateliers de renforcement des capacités pour les femmes et filles, l’élaboration d’un Fonds national d’autonomisation, et l’accompagnement de 177 femmes et 19 hommes victimes de violences, présenté par la ministre Élodie Diane Foufoue Sandjoh.
Des défis persistent toutefois, comme l’insuffisance des tribunaux et maisons d’arrêt pour enfants – limitée à une structure à Makokou – et le besoin d’indicateurs de performance plus précis. Les administrations ont été exhortées à soumettre des rapports complets au SGG pour un meilleur suivi des dossiers.





