Africa-Press – Gabon. Au nombre de ses recommandations visant la construction d’un nouveau Gabon à travers l’organisation d’un dialogue national inclusif serein, l’ancien Premier ministre invite ses adversaires politiques d’hier à ne pas verser dans la stigmatisation du Parti démocratique gabonais (PDG) dont il ne nie pas l’échec de sa gouvernance du pays.
Il reconnaît et assume l’échec de la gouvernance du PDG ces 14 dernières années et au-delà, au point d’affirmer que «la transition militaire que nous vivons est née d’un processus électoral cataclysmique» imposé par l’ex-parti au pouvoir pour tenter de maintenir Ali Bongo au pouvoir en août 2023. Pourtant, six mois après le coup d’État ayant contrecarré les plans du régime déchu, Julien Nkoghe Bekale exhorte les uns et les autres à suivre l’exemple des militaires: à «surmonter les antagonismes historiques» pouvant exister dans le pays.
Au moment où certains militent en faveur de la dissolution du parti d’Ali Bongo ou au mieux sa mise à l’écart du Dialogue national inclusif prévu pour avril prochain, l’ancien Premier ministre, qui n’entend pas démissionner de cette formation politique en dépit des critiques, estime quant à lui que «la stigmatisation du PDG doit cesser». «Les attaques ad hominem et ad personam doivent également cesser. Nous avons tous un but commun, celui de construire un Gabon nouveau sur des fondations et des règles institutionnelles solides qui pourront être transmises de génération en génération», a-t-il déclaré, invitant les Gabonais à s’éclairer «à la lumière (des) valeurs de dialogue, de tolérance et de paix» érigées en devise au PDG.
Pour Julien Nkoghe Bekale, «les rancœurs légitimes, même les plus tenaces, ne doivent pas nous enchaîner au passé. Aujourd’hui, le plus important est d’apprendre de nos erreurs et de nous engager vertueusement vers l’essor et la félicité du Gabon».
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